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Portrait : Doudou Wade ? Kamack

PORTRAIT 

Doudou n’a pas besoin de se vêtir d’une doudoune :

il est le digne fils de son père Abdoulaye Wade

Doudou Wade, parce que c’est de lui qu’il s’agit, s’est très tôt affirmé comme un syndicaliste “révolutionnaire”, armé de diatribes politiques et qui aime rester droit dans ses bottes devant des prises de décisions. Ceci, bien avant la naissance du Parti démocratique sénégalais en 1974.

Devenu enseignant puis grand syndicaliste, il s’est très tôt battu contre le capitalisme basé sur l’auto-organisation des travailleurs et l’autonomie ouvrière. Homme épuré dans l’élocution, debout et talentueux pour la défense de son parti, Doudou Wade n’est pas homme à palabrer en face de la rigueur des faits tacites et des décisions à prendre quoi qu’il advienne.
Loin des laudateurs et autres flagorneurs tapis dans l’ombre du parti de son père, ce digne fils de Wade et grand-frère de notre candidat Karim Meïssa Wade porte bien l’écharpe du courage, de l’abnégation et de la vivacité d’esprit de son père de mentor, qu’il adore et imite à tout point de vue.
Tant que le Secrétaire général national adjoint chargé des conflits qu’il incarne lui-même est là, point de crainte de devoir défendre le PDS comme à l’accoutumée.
Le parti d’Abdoulaye Wade vit des périodes difficiles ces temps derniers. Depuis la nomination du Secrétariat national qu’il est, après décision administrative portant remaniement du Secrétariat national du PDS selon les articles 21 à 24 des Statuts et règlement du Parti démocratique sénégalais, il avance de façon résolue. D’ailleurs, Doudou que certains appellent fraternellement “Kamack”, mérite bien cet appellation du fait que le rapporteur du collège des Secrétaires généraux nationaux-adjoints, est exercé à tour de rôle à partir du responsable le plus ancien, donc juste après Daouda Niang.
Qui peut donc dans le parti prétendre œuvrer plus que lui et détenir plus de notoriété que lui, pour diriger une fois par mois un Secrétariat national qui refuse, c’est le cas de le dire, de se réunir une fois par mois et par tour de rôle ? Loin de former une équipe étanche pour un parti soudé et digne de sa devise : Dignité, Justice et Fraternité, le chargé des conflits qu’il est, a en son secrétariat une dizaine de membres..
Cette équipe à elle seule pouvait mener un combat de soutien à l’endroit de Doudou Wade, et aussi à l’équipe qu’ils sont sensés diriger. Malheureusement, certains d’entre eux roulent sous l’autorité d’un petit groupe, qui n’a pas fini de travestir le parti d’Abdoulaye Wade, toute honte bue.
Quatrième personnalité sur la liste protocolaire du secrétariat national, Doudou Wade sait mieux que quiconque le redoutable travail à engager pour sortir Abdoulaye Wade et Karim Wade de cet engrenage où le PDS n’y est qu’une vielle locomotive, malléable et corvéable à souhait.
Redoutable député du peuple ayant en bandoulière la constitution du Sénégal et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il aime rendre service à ceux qui sollicitent ses connaissances pointues sur le parti, sur le parlement et sur le Sénégal..
Alerte, prêt à défendre les lois du pays et le PDS, ce digne fils de Wade ne se fait pas prier pour défendre son honneur, celui de son père et du parti. Franc et droit, il dit tout à son frère Karim Wade ce que des flatteurs lui soufflent tout bas.
Avec ses promptes prestations sur toutes les télévisions où il est invité, “Kamack” porte fièrement son écharpe de tribun, de vrai honorable député et de défenseur assidu de notre parlement.
Une responsabilité de Haut Député du Sénégal, surfant sur une grande école de formation au-dessus de tous les clivages et montrant la voie à tous les autres parlementaires du pays devrait lui revenir de trophée.
Vivement la réalisation d’une telle académie !

Ndiémé Yayi Doute