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Macky Sall candidat à l’Onu : Les vierges effarouchées

Macky probable candidat à la tête de l’Onu

Ces vierges effarouchées

Le bruit blanc de ceux qui freinent des quatre fers ne saurait couvrir le mandat de Kurt Waldheim de triste mémoire. À la veille du renouvellement à la tête de l’Organisation des Nations-Unies, le nom du président Macky Sall hante certains sommeils. Fureur, chez certains, d’autres y voient une opportunité diplomatique de redorer l’image de la diplomatie sénégalaise, en perte de vitesse. 

L’absence d’arguments autres que spécieux rend peu audible le cri d’effroi du chœur des lamantins secoués par l’annonce de la candidature du président Macky Sall au secrétariat général de l’Organisation des Nations-Unies ; au demeurant, l’aspect politique de la levée de boucliers est si évident que l’on peut douter de la crédibilité de la horde sauvage menée par la plus fidèle des gouvernements Macky Sall de 2012 à 2024 ou qui ont négocié avec lui les modalités jamais explicitées de leur élargissement à la veille de la présidentielle de mars 2024.

Les arguties développées par les mêmes officines pour protester contre la candidature du président Macky Sall au secrétariat général de l’Onu reposent sur des jugements de valeur qui n’en grandissent pas leurs auteurs ; elles confirment que le monde est passé de l’extrême-droite à la folie, de l’exclusion à la haine aveugle. Le mandat Macky Sall apparemment de source permettra peut-être un ravalement de façade chez une vieille dame de près de 90 ans et une nouvelle moralisation des relations internationales sérieusement mises en doute depuis la création de l’Etat d’Israël. Car il ne faut plus se nourrir d’illusion : l’actualité repose plus sur la nature et l’épaisseur que devraient prendre la nature du mandat de Macky Sall que des vitupérations désespérées de ceux qui prouvent qu’on n’est jamais mieux trahi que par ses amis. L’annonce est intervenue au moment où une cartographie précise des intervenants a été dressée, l’instant choisi et toutes les garanties prises.

L’affaire Azoura limite la marge de manœuvre de Pastef qui estime qu’emprisonner un patriote pour outrage à Macky Sall est une hérésie dans le Sénégal de Diomaye-Sonko. Pourtant, fidèle à son serment constitutionnel, Macky Sall a défendu l’intégrité territoriale, les biens publics et privés devant une horde de duveteux qui se prenaient pour des barbudos cubains à l’assaut du régime de Batista. Il n’a pas enrôlé une jeunesse hitlérienne en ce sens, ni n’a revêtu la tunique d’un SS waffen.
N’ayons pas la mémoire Kurt : les difficultés diplomatiques et économiques actuelles reposent sur une mauvaise symbolique du pouvoir  au nom d’une devise qui prête à sourire; cristalliser le désespoir de franges embrigadées et déçues est un combat d’arrière-garde.

Si l’Organisation des Nations-Unies doit devenir aujourd’hui un sujet d’entropie sociale, il faudrait l’analyser sur le prisme d’un échec général de l’Humanité à réguler les tensions internationales et le repli identitaire de populations assistant silencieusement à l’extermination de races entières chez les Rohingyas, au Tibet, en terre de Palestine, en Afrique et ailleurs.

Pathé MBODJE

Birame Souley Diop, la contrition 
Par deux fois, de sérieuses secousses l’ont agité, l’emmenant à présenter ses plates excuses. Avant le 24 mars 2024 déjà, il s’était emmêlé les pinceaux avec ces eaux mortes dans lesquelles Macky Sall noyait ses invités.

Sous les ors du palais :

Du Ministre Birame Souleye Diop

Salam
A l’occasion de la cérémonie religieuse de la Ziarra de Diacksao, j’ai répondu à un rappel fait sur les accusations faites contre les militants de Pastef que les dirigeants du parti politique « Pastef », aujourd’hui à la tête de l’Etat, ne sont pas des “salafis”. J’ai illustré mes propos par différents récits anecdotiques.

(https://www.facebook.com/share/12FCML17prr/?mibextid=wwXIfr–

Suit une longue contrition générale comme apprise à l’école du parti sur “mon éducation, mon sang, ma naissance, ma culture et tutti quanti”. Et souvent, en l’espèce, pour une réaction pourtant très courte où il était question de rappeler au besoin les choses d’avant le 24 mars 2024.