Louga : Cocorico, du poulet à crédit

Louga

Manger du poulet, payez en trois fois, prenez-en une moitié pour votre moitié

Louga pense à la Tabaski 2025, entre le souhaitable et le possible. Le réalisme faisant fi des pesanteurs sociales, on arrive quand même à goûter au poulet : acheté à crédit, il est payable en 3 jours. Cocorico ! Une moitié pour faire plaisir à sa moitié.

MMDIENE

Une nouvelle donne est née avec les facilités de crédit accordés aux ménagères :  acquérir la moitié d’un poulet pour faire plaisir à votre autre moitié ; cédée à 1.500 francs, cette portion est payable en deux ou trois jours. C’est une ingéniosité des éleveurs de volaille. Dans les foyers, on arrive ainsi à manger ainsi du poulet au déjeuner ou au dîner, des privilèges des couples plus nantis : la viande et le poisson coûtent cher ; les éternels goorgoorlou saluent cette alternative providentielle, même s’ils sont traumatisés par la tabaski.

Les encornés –moutons ou chèvres– sont hors de portée des faibles bourses.  Ne parlons pas des maigres pensions de retraite.

Les vendeuses assaillies par des clientes ne s’intéressent pas aux explications techniques des membres du comité départemental impliqués dans la régulation des prix de vente ou la régulation correcte des légumes déversés par des intermédiaires des grossistes de toutes les récoltes de tomate, d’oignon, de pomme de terre, de piment vert  en provenance de Léona, de Keur Momar Sarr ou de Potou.

“Toutes les promesses faites aux réunions du Cdd doivent être respectées rigoureusement” ; un avertissement confié aux journalistes fouineurs. Indésirés par les délégués des marchés qui tiennent à asseoir leur autorité ou faire prévaloir une certaine importance de leur rôle confié par toutes les parties tout au long des multiples rencontres des responsables de veilles et d’alertes.

Les lieux de transactions commerciales ont leurs fluctuantes insaisissables, difficiles à canaliser.