Louga : Ceux des 52 semaines de l’année
Louga
Ceux qui ont fait les 52 semaines de l’année écoulée
La toute première
Une préfecture et une gouvernance : 2 particularités, deux destins quasiment similaires pour un homme et une dame. Chefs du Comité départemental de Développement primés simultanément successivement patrons du Comité régional de Développement.
Il s’agit de Bécaye Diakhaté et de Ndèye Nguénar Mbodj. Chose inédite : Bécaye Diakhaté, le tout premier, une première, Ndèye Nguénar Mbodj, préfète, a été propulsée à la gouvernance tout de suite, sans une affectation intermédiaire, une toute première aussi.
En plus d’une première dame patronne du Comité régional de Développement (Crd), la gente féminine trône à la préfecture voisine, au commissariat de police, à l’élevage. La capacitation d’opératrices productrices et transformatrices de produits, notamment halieutiques et horticoles, symbolise définitivement Louga qui sent la touche féminine dans le développement local.
Louga 2024, c’est une autonomie endogène intégrale : administrative, politique, financière, agricole, féminine. Toute une page d’histoire palpitante. Avec des séquences temporelles inédites. A se tresser des lauriers plutôt que des chignons.
Passation de service entre préfètes. Tenues traditionnelles. Commençons par la fin.
La restauration d’édifices publics qui symbolisent nos institutions étatiques, départementales et municipales s’imposait, ayant subi l’usure du temps ; de Bécaye Diakhaté, son premier gouverneur, à Mme Ndèye Nguénar Mbodj, la dernière, une première, en fait.
La touche féminine est évidente avec une préfète dans les environs : une belle toilette, un bel embellissement, une peau neuve pour Louga, capitale de la huitième région du Sénégal.
Départ ou point de chute des marches autorisées. Remise de cahiers de doléances multiformes. Le Ndiambour traditionnel décroche du Baol, tient à la sacralité, à la solennité du symbolisme du pouvoir central. Ça, c’est l’histoire de la gouvernance retenue par la chronique locale.
Spécificité : une première dame patronne du Comité régional de Développement (Crd) ;
particularité locale : première femme préfète dirigeante du Comité départemental de Développement (Cdd) promue gouverneure (Ndèye Nguénar Mbodj).
Constat : la gente féminine trône au commissariat de police. À l’élevage. Capacitation d’opératrices productrices et transformatrices de produits, notamment halieutiques et horticoles. Mme Ndèye Nguénar Mbodj a apporté la touche féminine à la gouvernance en restauration complète.
Aïda Mbodj
Lionne à Bambey, Linguère du Walo et reine de Ndiagne Bambodj
Aida Mbodj : une célébrité nationale. Élue femme de l’année 2024. Le couronnement opportunément reconnu par les femmes. Une distinction honorifique du gotha exceptionnel du landerneau politique sénégalais. La mémoire collective et la presse ont eu l’honnêteté de saluer le courage et la bravoure de la « super Linguère du Walo » baptisée « la lionne » de Bambey. Déjà ce 24 décembre, tout le monde applaudit sa mission à la tête de la DER au service de la nation dans toutes ses composantes. Bon anniversaire.
La famille Qu’on A
Mamadou Saliou Konaté
Champion du monde karaté, PDG du complexe « Sportpoint konasensei » et promoteur du festival international des arts martiaux de Louga.
et Ibrahima Konaté
Entraîneur équipe nationale de Karaté
Directeur technique régional-DTR-Ligue de Karaté de Louga. La famille Kona.
Khady Cissé
L’une des femmes de 2024 célébrées
Des efforts constants. Des motivations profondes. Une disponibilité bien heureuse clamée par une révolution quotidienne. Le tout élevé au statut d’un culte rituel embeli par une inégalable ouverture sociale. Voilà des traits caractériels charmants, saisissants, captivants de la généreuse Khady Cissé. Qui sait convaincre grâce à une approche pédagogique étonnante.
Les 52 semaines de l’année sont notées. Pour perpétuer une récital de Coran après chaque grande prière du jour saint de Vendredi. Ce, pour apporter une bénédiction divine des évènements majeurs.
Khady Cissé a su s’imposer à Louga. Nous dirons tout ce qu’elle représente dans ce pays de la téranga.
Mamadou Mansour Diène
” Le Patron”
On dit de Père Mamadou Mansour Diène que tous les gouverneurs de la région chauffent le fauteuil pour lui, de Bécaye Diakhaté, le tout premier, à Ndèye Nguénar Mbodj, ml’actuelle.
Correspondant du quotidien Le Soleil au début des années 70, il a joué à fond la carte de la communication régionale. Pape Mor Sylla, des tout-premiers, Pape Sow et Lauris Gomis étaient à Diourbel et l’excellent calligraphe Mamadou Mansour Diène a assuré la transition avec le préfet Bécaye Diakhaté devenu gouverneur de la nouvelle région de Louga.
MVP de toutes les autorités locales, il est aujourd’hui le “doyen de la presse régionale” et est toujours aussi disponible qu’il l’était dans sa prime jeunesse.