Les lundis de Gorguez : 1984 et des poussières
Le lundi de Gorguez-Poussières, Fiction & Réalité
GEORGE ORWELL, “1984”
Ante Mortem
GEORGE ORWELL, “1984”, UN ROMAN DE FICTION (DYSTOPIQUE) TRÈS VITE RATRAPPÈ PAR LES RÉALITÉS ACTUELLES D’UN MONDE… COPIÉ-COLLÉ DU LIVRE ÉCRIT SUR LE LIT DE MORT DE L’AUTEUR, PUBLIÉ EN 1949, AVANT DE S’ÉTEINDRE EN 1950, À 46 ANS D’ÂGE !
Le contexte post-deuxième Guerre mondiale, marqué par une coexistence pacifique de guerre froide entre blocs Est et Ouest, ne pouvait échapper à George Orwell comme terreau fertile générateur d’un monde passant de la défunte bipolarisation USA vs URSS et leurs alliés respectivement autour de l’OTAN et du Pacte de Varsovie, à
celui multipolaire épousant de plus en plus les contours des trois blocs (Eurasia, Eastasia, Oceania), que le roman 1984 présente comme épicentres de rivalités militaro-économiques de…”destructo-thérapie” d’un monde à la remorque de puissants lobbies et complexes industriels se redessinant entre Américains, Russes et Chinois, au grand dam de l’Afrique nulle part mentionnée dans la cartographie orwellienne. Donc un continent “up for grab” à conquérir, à mettre sous la coupole, sans partage, d’un vainqueur ou à se partager entre ces trois blocs. Un… Congrès de Berlin bis, en quelque sorte ! C’est dire donc que “1984” constitue le script le plus lu des acteurs de la scène politique mondiale pour sa mise en phase d’ordre hégémoniste !
.2-Poussière de surmenage social rampant
L’année 2025 démarre, comme à nos habitudes sénégalaises ancrées, sur les chapeaux de rou”es”tine sociale obstinément incorrigible, vecteur d’un cocktail de décibels d’une pollution sonore envahissante, baignant dans des sources d’émanations nauséeuses, corruptrices du peu d’air ambiant se raréfiant et interdit de… circulation !!!
Partant d’un tel constat quotidien ,365/365 jours, l’on serait tenté de dire que les facultés auditives comme olfactives et visuelles, pourtant fondamentales dans un corps sain qu’aspire à devenir ce beau pays le Sénégal avec d’abondants atouts naturels et un capital humain idoine, lui servent de moins en moins à s’inscrire dans une proactivité permanente contre toute transgression à la préservation doublée d’une gestion rigoureuse d’un environnement assaini, facteur de premier ordre pour promouvoir la prise d’initiatives et l’esprit d’entreprise, totalement libérés de toutes ces chaînes (et menottes!)…comportementales à encourager l’ancrage et la propagation du désordre dans la pollution sonore à outrance dont les effets pervers sont symptomatiques d’un surmenage social rampant !
3-Tabaskrise royale Air Maroc
Le souverain Maroc, selon le journal français Le Monde, a demandé de ne pas sacrifier des moutons lors de fête de l’Aïd à cause de la sécheresse.
Ce ne serait pas une première : son regretté père l’avait fait il y’a longtemps pour la même raison.
Difficile d’envisager une pareille mesure dans notre pays. Pourtant, ladite mesure serait bienvenue, ne serait-ce qu’à cause des actuelles difficultés que vivent les ménages et surtout qu’il ne serait pas conforme à l’esprit de l’Islam de fêter la tabaski en sacrifiant une bête tout en sachant que d’autres n’y arriveront pas et que leurs enfants vivront ces moments avec gêne ou même honte.
Mais ce niveau d’élévation n’est pas encore n’est pas encore atteint par la majorité des compatriotes.
Rappelons enfin que l’Islam n’impose à nul ce qu’il ne peut pas faire faute de ressources.
La Tabaski ne relève pas de faratas (obligations) mais des sunnas (souhaitables).
Toutefois, au Sénégal, il en a été fait une très forte obligation sociale, dans laquelle le mouton n’est qu’un des éléments. Et pourtant celle-ci est si lourde….à porter !
ASD-Intérim