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Législatives : Se battre pour Barth’

Législatives

Saint Barth’, pour Diomaye,

pour l’entente et la liberté

Barthélémy Dias est la synthèse de la société sénégalaise dans sa variété culturelle et métaphysique ; il est la conscience d’une société plurielle, ouverte, tolérante, en lutte contre tout sectarisme religieux, politique, culturel, symbole de vie parce que de survie.

 

Avec Malick Noël Seck ci-contre, Barthélémy Dias a été le poil à gratter du Parti socialiste pour avoir tôt lutté pour l’alternance générationnelle, à tout le moins à une remise en cause perpétuelle, symbole de vie parce que de survie. Secouer le cocotier était une forme de démocratie en ce qu’il permet le dépassement, c’est jouer le même rôle que les clans et tendances qui, mal gérés, ont malheureusement entraîné le Parti socialiste vers le bas avec les déchirures profondes que furent Moustapha Niass et Djibo Kâ, principalement. A leur manière, Malick Noël Seck et Barthélémy Diaz ont prêché tôt, pour être incompris, qu’il ne fallait pas dormir sur ses lauriers. Le dernier nommé refusera la démission, sous toutes ses acceptions, pour continuer son combat et son rêve en vert… et subir le même sort que Malick Noël Seck et son mentor, Khalifa Ababacar Sall prêchant pour un combat socialiste après la coalition avec Macky Sall en 2012.
L’actuel maire de Dakar a maintenu vivace la flamme et a fait preuve de résilience et de fidélité en assurant l’intérim de  Khalifa Ababacar Sall emprisonné dans son bras de fer avec Macky Sall.
Pressenti à la candidature pour les Législatives de juillet 2017, il décline l’offre, restant fidèle à Khalifa Sall. Il fit bien : le mentor en prison présente sa propre liste avec la coalition Taxawu Senegaal et est élu député…maintenu dans les liens de la détention.
Du père, grand serviteur de l’État dans l’assistance aux plus démunis, le fils a appris à se réfugier auprès du Saint Esprit un vendredi saint, par exemple, lorsque la police le serrait de trop près.
Barthélémy Dias est la synthèse de la société sénégalaise dans sa variété culturelle et métaphysique ; il est la conscience d’une société plurielle, ouverte, tolérante, en lutte contre tout sectarisme religieux, politique. Il nous aide à lutter contre le repli communautaire encouragé par ceux qui n’ont pas compris l’enseignement du Christ quand il faut tendre l’autre joue. Il est vrai qu’il faut faire preuve de beaucoup de courage et de noblesse pour ce faire.

Le massage de la Saint Barthélémy avait donné lieu à une guerre de plus de 1.000 jours ayant entraîné près de 80 morts et 1.500 détenus mobilisés dans une opération de guérilla urbaine ainsi que se définissait au moins un groupuscule connu sous le nom de “Commando Pastef”. Le spectre est revenu à la surface avec le refus de signer l’armistice du 11 novembre 2024 qui a failli faire tout capoter. D’où la nécessité de libérer le soldat Bassirou Diomaye Faye en appuyant ce jour le candidat Barthélémy Toye Dias. Voter Barthélémy Dias, c’est aider à la stabilité politique et sociale d’une société meurtrie qui essaie de panser ses blessures, c’est éduquer une jeunesse en désarroi attentive à tous les prêches, jusqu’aux plus extrémistes.

Le poil à gratter s’est posé en individu plus raisonné et raisonnable. Les Dakarois sont-ils prêts pour autant à lui donner le bon Dieu sans confession ? Les partis significatifs de l’opposition lui ouvrent un large boulevard en appelant à voter pour la tête de liste d’une coalition comprenant une formation au comportement ambigu face à ses anciens amis socialistes.

Quant à lui, le seul adversaire de Ousmane Sonko est Ousmane Sonko lui-même qui s’est mis tout le monde à dos, jusques et y compris le président Bassirou Diomaye Faye. S’il a gagné jusqu’ici des combats, comme le souligne Barthélémy Dias lui-même, il ne gagnera la guerre que contre lui-même et les siens, dans une verticalité non dénuée de dangers.

Faut-il toujours le répéter ? Il faut craindre pour ce pays.

Pathé MBODJE