Le Sénégal en toute sécheresse
La chronique de Gorguez
Une génération charnière post-indépendance
après Diouf et Wade aurait-elle sauvé
le Sénégal de la sécheresse ?
AUSSITÔT APRÈS DIOUF & WADE, AVANT LA GÉNÉRATION SALL, NÉE POST-INDÉPENDANCE, L’IDÉAL AURAIT ÉTÉ DE VOIR LES DESTINÉES DU PAYS TRANSITER PRÉALABLEMENT SOUS LA RESPONSABILITÉ D’UNE GÉNÉRATION CHARNIÈRE.
CETTE DERNIÈRE, PEUT-ÊTRE (PAR RÉFLEXES D’ORDRE ENVIRONNEMENTAL EMPIRIQUEMENT ACQUIS NE SERAIT-CE DANS L’INTERVALLE QU’AURA DURÉ L’ ÉPREUVE APOCALYPTIQUE DE SÉCHERESSE DE LA DECENNIE 1970), AURAIT PU CAPITALISÉ SUR UN CONTE DE DEUX SÉNÉGAL “S” : CELUI D’AVANT ET CELUI PENDANT ET POST-CYCLE D’UN TEL FLÉAU ! ?
CONTRASTE FAIT DE CES DEUX TABLEAUX CLIMATIQUES (RELUISANT/SOMBRE) NE MANQUERAIT-IL D’INFLUER SUR DE NOUVELLES STRATÉGIES SUR-PRIORITAIRES DE MANAGEMENT DES RISQUES ÉVENTUELS LIÉS AUX CAPRICES DE DAME NATURE ?
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Abdou Diouf aura d’emblée manqué de flair, tout comme Abdoulaye Wade, de diluer le dense concentré de leurs “Ismes” idéologiques trop partisans avec des zestes de réflexes de néo-environnementalistes convertis pour la circonstance, s’inspirant d’une longue décennie d’un implacable et infernal cycle de sécheresse, pour se mettre à vite restaurer les équilibres éco-systémiques naturels à la faveur de la renormalisation des saisons d’hivernage !
Surtout Diouf, arrivé au pouvoir par l’entremise d’une… alternance controversée, taillée sur mesure par Senghor et son fameux article 35 ! Coïncidence ou pas, une forte pluviométrie favorablement complice aura arrosé les tout débuts de son magistère! Ce qui aurait dû être pour lui une opportunité de taille de changer radicalement de donne politique motivée et dictée par l’urgente exigence de coller aux impératifs prioritaires d’un réaménagement du territoire national désormais plus regardant aux facteurs climatiques qu’à ces découpages et redécoupages irrespectueux des servitudes naturelles à préserver contre toutes agressivités d’ordre anthropique aux effets boomerang socio-économiquement dévastateurs !
Rien ne semble en effet présager d’un Sénégal enfin exorcisé de sitôt de tant de démons continuant de hanter ses longues nuits cauchemardesques sans la moindre lueur d’une aube nouvelle annonciatrice de lendemains de meilleures conditions et existentielles que devraient pourtant garantir et stimuler des atouts géographiques naturels, fonciers comme balnéaires et autres, malheureusement étouffés et rendus davantage inaccessibles par un raz-de-marée d’occupations illégales de telles niches de développement dévoyées de leurs vocations imprescriptibles !
En rétrospective, l’on ne pourrait que déplorer, à tort ou à raison, cette omission d’acte majeur au script, assimilable à une désertion délibérée des planches par un précieux chaînon générationnel manquant de se produire à temps opportun !
Gorguez DIOP