Le lundi déjanté de Gorguez
Le lundi déjanté de Gorguez
A comme Assemblée
La cour et la basse-cour
Un hémicycle ayant l’air d’une basse-cour tout au long de la 14ème législature. Puis : clap, retentit le début anticipé de la 15ème législature 2024 de rupture systémique. Avec un piaillement « arisme » partisan des déshonorables députés, invétérées gauchistes girouettes, militants-caméléons invertébrés, adeptes de la migration-transhumance, à la faveur d’ouragans d’alternance politique de force populaire.
Des majorités mécaniques parlementaires jonchant le plancher de l’Hémicycle, le Sénégal en a connues, certes ; mais celle de la 14ème Législature, frauduleusement échafaudée in-extremis par prestidigitation exécutive pour imposer son camp au perchoir, en fera beaucoup perdre de son lustre à cette mythique antre institutionnelle qui, jamais de mémoire collective, n’aura été autant malmenée, désacralisée et profanée par ceux et celles-là leur revenant de veiller au respect des textes et à l’esprit des lois que des tailleurs constitutionnels, non soucieux de l’utilité générale, n’ont de cesse de s’ingénier, contre vents et marées, à les tripatouiller !
Rien ne pourra plus empêcher cette roue bien lubrifiée de tourner inexorablement dans le sens des aiguilles de l’horloge du processus électoral désormais hors de portée de la trajectoire de l’œil des cyclones anti-démocratiques bien sous radar de haute surveillance à prévenir contre leur manifestation à rebours de la volonté d’un peuple veillant au grain !
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B- La caverne 2.0
Où certains des médias sociaux s’appliquent à retourner à l’ère, révolue, des allégories de la caverne version numérique.
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La ruche bourdonnante de chroniqueurs des plateformes médiatiques sénégalaises s’emploie terriblement mal à butiner le pollen informationnel du paysage évènementiel.
C’est d’entrée d’émission qu’on nous sert des jingles musicaux kilométriques dévoreurs du facteur temps précieux dont la non-maitrise dans ce domaine précis ne distingue en rien ces plateaux de l’arbre à palabres du village ! Le supplice du long jingle enfin terminé, c’est la ronde de salamalecs débordants où le présentateur succombe au traditionnel long tour de plateau durant lequel les invités se relayent à fondre, depuis le patron de la chaîne jusqu’à leurs vis-à-vis en passant par les techniciens du jour, de remerciements et de prières sous les bénédictions de tel ou tel guide religieux !
Place maintenant au menu, déjà ranci, de l’émission dont le fil conducteur comme séquencé sera pavé de coq-à-l’âne indigestes sur fond de “werante” résultant d’une absence partagée de préparation en substance.
Dans ce Sénégal des temps modernes (?), il est plus question de l’ostentatoire vestimentaire et autres soins de salons de coiffure que de la consistance de débats servis sur les plateaux exponentiels de médias uniquement “drivés” (motivés) par le “mudslinging”(diffamation, dénigrement, calomnie) qui confère facilement au statut envié de…célébrités insulteurs professionnels !!!
Gorguez DIOP