La statue reprend de la hauteur
Statues
De la résistance à la Renaissance
Avec la fin des Jeux olympiques de Paris, une nouvelle copie de la Statue de la Liberté sera prêtée aux Etats-Unis pour dix ans, relançant ainsi l’intérêt de l’homme pour ces géants qui fascinent, quels que soient le temps, le moment, l’espace. Après New-York, Washington sera servi.
Le colosse de Rhodes symbolisait plus que la Résistance, l’imagination créatrice, la maîtrise des éléments de la nature par l’homme à un moment de grandes réalisations techniques sur lesquelles l’homme “moderne” s’interroge encore, et la capacité d’anticipation puisque d’autres réalisations tout aussi grandioses suivront. Ce n’est d’ailleurs pas hasard si ce colosse qui n’avait pas des pieds d’argile a été classé parmi les sept merveilles du monde, la pénultième, ce que ne sont pas encore la Statue de la Liberté et son vis-à-vis sénégalais qu’est la Statue de la Renaissance africaine.
Près de 300 ans avant Jésus Christ et plus de 2000 ans après, ces géants fascinent. Moins p par souci ou rêve de grandeur et d’immortalité que par la volonté d’être libre, de résister à toute forme de servilité et à la nécessité de se remettre en perspective pour renaître. Si l’on se fascine encore aujourd’hui pour ces géants, imaginez ce qu’il a fallu à l’époque pour les réaliser.
Quintessence-10 août :
Le Monument de la Renaissance africaine fait plus de 1,5 fois la taille de la très connue Statue de la Liberté. Pour Tidiane Sène, “du bout de la nuit sombre jusqu’au zénith du jour de la victoire, nous veillerons et nous nous battrons tous inlassablement pour une Afrique debout !
Pour notre mémoire collective
Aujourd’hui, en admirant insatiablement le Monument de la “Renaissance Africaine”, nous comptons à partir de maintenant et avec notre génie fécond prendre notre revanche sur l’histoire en faisant un grand bond dans le futur, pour soigner à jamais les plaies immondes de jadis, en cherchant la postérité dans l’Univers infini de l’Amour et de la Paix… Remémorons-nous 3 (trois) siècles d’esclavage devant ces 3 (trois) personnages symboliques qui, ensemble, montrent le chemin et s’envolent vers le destin d’une Afrique libre et prospère…
Comme sortis des flancs de la terre, l’homme, la femme et l’enfant confortent le triptyque qui fait l’essence-même ou la trame idéologique de la composition du PDS, à savoir : Jeunes, Femmes et Anciens ; leurs pleurs, leurs souvenirs et leurs pardons donnent à l’humanité un second souffle de vie après les atrocités des guerres mondiales, du nazisme et de la colonisation..
“L’hymne pour l’Afrique et la Diaspora” devient un viatique et un espoir de vie meilleure pour enraciner les peuples noirs dans leurs patrimoines culturels, linguistiques et panafricains..
L’œuvre d’Abdoulaye Wade restera inoubliable à jamais. Elle sera éternellement comme le rappel perpétuel d’une Afrique qui veut, et qui se bat pour aller de l’avant..
Demain, nous chanterons tous ensemble enfin,
Africains, Africains,
En avant, en avant, en avant ”
pour sortir des ténèbres de l’aliénation et du “forcing” du diktat des détracteurs de l’Afrique d’ici d’ailleurs…
Un monument historique, disaient Victor Hugo et Gœthe, est un héritage collectif.. C’est pourquoi, du bout de la nuit sombre jusqu’au zénith du jour de la victoire, nous veillerons et nous nous battrons tous inlassablement, pour une Afrique debout !
Tidiane SENE