La chronique de Baba-Législatives : Les retenir ou pas ?

Chronique déjantée

Où en sommes-nous ?

La campagne touche à sa fin ; qui, de ces candidats , nous a présenté un programme fiable qui peut nous toucher ?
Pendant que les uns parlent de troisième mandat, ces autres montrent du doigt ce qu’ils ont réussi. À retenir ou déphasés ?
Ceux qui ceux vous prenez pour des révolutionnaires sont devenus des révoltés sans le savoir car depuis que Karl Marx a fini de prédire, il s’en est allé sans tambour ni trompette.
Ceux qui se prennent pour des gardiens du temple ne savent pas que des plus grands sont passés par là et sont partis, certains restent avec le peuple mais ne savent plus à quel saint se vouer : le temps n’attend pas et eux ils attendent le temps.
Les marabouts, les imans, les prêtres s’en sont mêlés mais sans suite : tout est rangé dans les tiroirs ; ne visent que le pouvoir inamovible. Certains sont passés par là et d’autres viendront, passeront ou trépasseront.
Si le pouvoir m’était conté mais où conter le pouvoir car j’en ai vécu un moment.
De grands hommes sont passés par là et sont partis par la grande porte. On ne les voit plus mais ils ne cessent d’observer et ne cessent de se dédire pour ne pas dire : «  Ha s’ils savaient ». Je ne verse pas ma bile mais je fais passer ma pile pour que demain l’on ne me dise : « Où étais-tu au moment où notre pays le Sénégal passait de vie à trépas ou le contraire, c’est selon ? ».
Mon grand m’a toujours enseigné que mieux vaut dire le peu de ce l’on sait que de dire le tout de ce que l’on sait.
Tous ceux qui pour ce pouvoir ne savent pas ou ne semblent pas savoir que ceux qui remplissent les meetings sont rarement porteurs de voix.

Baba Galley SAME