Khalifa candidat aux législatives
Un choix…vierge de toute soustraction du code électoral
Khalifa Sall, le président de la Conférence des présidents de Yewi Askan Wi, sera candidat aux prochaines élections législatives. Dixit Mme Aïda Mbodj. La voie est ainsi balisée pour faire de Khalifa Sall l’ancien maire de Dakar, la tête de liste de Yewi Askan Wi. Un choix stratégique qui obéit à la même logique qui avait guidé le Pds pour la candidature de Karim Wade à la présidentielle de 2019.
Les critères énoncés : le paiement de sa caution à la Caisse de Dépôt et de Consignation, l’obtention des documents de parrainage fournis par le ministère de l’Intérieur. Et Mme Aïda Mbodj de souligner avec force qu’aucun juge ne l’avait déchu de ses droits civiques et que son casier judiciaire est vierge.
Ces critères sont tout aussi valables pour Karim Wade qui a été blanchi par le droit international, confirmant ainsi le refus du juge Henry Grégoire Diop de prononcer la peine complémentaire le privant de ses droits civiques, civils, politiques et même familiaux. Monstrueux non ?
Inutile de rappeler la conférence de M Sidiki Kaba, ministre de la Justice de l’époque : la candidature de Karim Wade n’a pu être rejetée que par une manipulation du code électoral qui a consisté à soustraire le nom de Karim Wade du fichier électoral.
Le message que nous envoie YAW est très clair : il faut se battre. Personne ne le fera à la place du Pds.
La commémoration du 19 mars doit être l’élément fédérateur pour réunir tous les militants et sympathisants du parti pour le seul mot d’ordre qui vaille : le retour Karim Meissa Wade.
Cette bataille doit être menée concomitamment avec Yewi Askan Wi pour plus d’efficacité.
Le meilleur hommage que l’on puisse rendre à Abdoulaye Wade, c’est de se mobiliser pour le retour de son fils.
ARSA