Hillary Clinton, la rancune morbide
Le lundi de Gorguez
Hillary Clinton
La rancune morbide
de l’Establishment républicain
Une bonne frange de l’électorat féminin l’attendait à ce tournant de l’élection de 2016 pour voter en faveur de n’importe quel adversaire nominé par le Great Old Party–GOP- (Trump, en la circonstance) pour cette dent féministe ” M. Lewinskyste” qu’elles lui ont gardée à son détriment, Son Moment arrivé !
HILLARY A…FAIT ÉLIRE TRUMP EN 2016, VICTIME D’UN FÈMINISME REVANCHARD DE MÈCHE (“in cahoots with”) AVEC UN MASCULINISME MISOGYNIQUE ARCHÉTYPAL ET, CERISE SUR LE GÂTEAU-CADEAU OFFERT À TRUMP, LA RANCUNE MORBIDE DE L’ESTABLISHMENT RÉPUBLICAIN GARDÉE CONTRE HILLARY DEPUIS PLUS DE CINQ DÉCENNIES !
Son “H”eure semblait pourtant avoir sonné cette fois. Mais c’était sans prendre en compte cette incurable misogynie, viscéralement freudienne, qui avait mis dans tous ses états la vieille garde politique républicaine américaine, à l’idée que “finally the road to the White house was at a stone’s throw within her reach, rain or shine” (qu’il vente ou qu’il pleuve, le bureau ovale de la Maison Blanche était finalement à un jet de pierre à sa portée) ; des peaux de banane, côté Démocrate (son parti), jalonnaient la dernière ligne droite d’un long marathon dont le signal de départ fut marqué par son brillant “commencement speech” (discours de remise des diplômes) prononcé en…1969, Hillary alors âgée de 21 ans, à Wellesley College (…).
Toute jeune lycéenne “high school young girl), Hillary militait dans la direction politique parentale tracée par son père, un irréductible conservateur républicain et fier de l’être (“a rock-ribbed, up-by-your-bootstraps conservative Republican and proud of it“, comme elle le décrivait ! On ne lui collait pas pour rien ce surnom de “Goldwater girl”, Barry Goldwater-photo-, le sénateur républicain d’Arizona pour qui elle a battu campagne en 1964 contre Lyndon Baines Johnson (LBJ), le vice-président de JF.Kennedy, qui assumait le fauteuil présidentiel à la suite de l’assassinat du président Kennedy à Dallas, Texas, le 22 novembre 1963. LBJ se présentait à sa propre succession et remporta la victoire par une majorité écrasante au dépens du candidat républicain de Hillary (…)
Les farouches conservateurs lui gardèrent rancune, devenue active Démocrate, tour à tour Première dame de l’État d’Arkansas, aux côtés de son gouverneur de mari Bill Clinton, et Première dame des États-Unis d’Amérique (…).
Sa brillante carrière politique culminera “along the way” (chemin faisant), assumant la prestigieuse charge de sénateure de New-York au Congrès fédéral, avant d’être “appointed” (nommée) Secrétaire d’État dans l’Administration Obama, entre autres atouts majeurs, l’ayant si bien outillée, arrivé Son Moment “at the nick of time” (Pile à l’heure/au moment opportun) à briser en éclats le plafond de verre (to shatter the glass ceiling ) pour entrer dans l’Histoire et; avec elle, d’abord l’Amérique accusant “doggedly” (obstinément) un déficit démocratique sous ce registre, mais plus particulièrement toutes ces filles de Wellesley College qui l’avaient à l’unanimité plébiscitée “to take the center stage on their behalf” (pour prendre le devant de la scène en leur nom au commencement speech en ce 31 mai gravé dans les annales de l’Histoire !
Une bonne frange de l’électorat féminin l’attendait à ce tournant de l’élection de 2016 pour voter en faveur de n’importe quel adversaire nominé par le GOP (Trump, en la circonstance,) pour cette dent féministe” M.Lewinskyste” qu’elles lui ont gardée à son détriment, Son Moment arrivé !
Le “masculinisme misogynique” “across the political spectrum” (toutes tendances politiques confondues) ambiant fera l’affaire des farouches ennemis conservateurs républicains (aidés par Vladimir Poutine de Russie, lire page suivante) à qui James Comey du FBI aura tendu la perche de dernière minute pour faire basculer le Collège électoral vers Donald J. Trump victorieux, sans savoir que le Grand Old Party, GOP avait fait entrer le loup dans la bergerie Républicaine presque entièrement…maga “isèe”!
De la même manière, Kamala Harris serait passée sous les…fourches caudines de la discrimination présidentielle à l’égard de la femme bien méritante, comme tant d’autres Hillary et Kamala !
Gorguez DIOP