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Ndiaya Niang, orpheline de père et de mère: une jeune entrepreneure qui n’a pas froid aux yeux Par Ndèye Fatou DIONGUE

Teint marron, élancée, souriante et la tête bien sur les épaules. Voici la description typique de cette jeune orpheline de 28 ans, répondant au nom de Ndiaya Niang, Parcelloise. « J’ai perdu mon père en 2004 et ma mère en 2014. Pour moi, être orpheline ne justifie aucunement le fait d’emprunter le mauvais chemin. Tout est une question de choix dans la vie. Même si on a peu de moyens et personne sur qui compter, on doit garder la foi en Dieu et rester digne !»

Études, formation & expériences professionnelles

La jeune demoiselle a eu un diplôme en Hôtellerie et Restauration dans un institut de formation professionnelle à Dakar.

« J’ai arrêté mes études en classe de terminale. Après avoir échoué deux fois au bac, une de mes amies m’a proposé de suivre une formation en Hôtellerie et Restauration dans l’institut où elle travaillait. Elle m’a obtenu une bourse entière, après avoir expliqué au directeur de l’institut que j’étais orpheline. Puis, j’ai commencé à étudier la Restauration et la pâtisserie en octobre 2017. »

« Au début,  je n’étais pas trop emballée par l’idée de devenir restauratrice, mais aujourd’hui je suis consciente que c’est un métier d’avenir. Et j’ai réussi à obtenir mon diplôme en 2019 après deux ans de dur labeur. », confie Ndiaya.

Pendant et après sa formation, Ndiaya a eu à effectuer des stages en tant que serveuse salle et cuisinière. En 2019, à l’hôtel Casamara, au restaurant Kabylie, au Casino du Port et en 2020 à l’hôtel Novotel. Malheureusement, elle n’a pas pu continuer ses stages à cause de la pandémie de la Covid-19 qui s’est installée à Dakar en début mars 2020 et qui a ralenti beaucoup d’activités, surtout dans le secteur où elle travaille.

Toutefois, pour ne pas baisser les bras, elle ne se décourage pas. Ndiaya s’active dans le domaine du commerce et de la vente en ligne (tissus tous genres,  vaisselle, accessoires, bijoux, etc.). Elle est aussi secrétaire dans une bijouterie au marché, en attendant que la situation du Coronavirus se décante, pour reprendre aisément sa passion.

Vie familiale et difficultés rencontrées

Selon Ndiaya, « l’entente au sein des familles africaines, particulièrement sénégalaises, est une chose très difficile. Je fais souvent face à d’énormes difficultés mais je m’en remets au bon Dieu.  Seule, celle qui t’a mise au monde est la mieux placée pour te comprendre et t’aider. Des fois, j’aimerais tout donner rien que pour pouvoir revoir ma mère à mes côtés et me confier à elle. Mon père me manque aussi énormément. ».

 

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