Les débouchés de la crise en Ukraine et en Palestine
Russie-Ukraine, Israël-Palestine : Guerre à variantes multiples
Place de l’Alkaboulane dans la tourmente cataclysmique
La chronique de notre correspondant en France
La guerre moderne pour la souveraineté des peuples, embrase les mondes directement ou insidieusement.
L’enjeu multiforme et protéiforme affectera durablement la marche du monde.
Cette nouvelle guerre entre la 
Russie et l’Ukraine d’une part et aussi entre Israël et la Palestine d’autre part, secoue les belligérants qui lorgnent déjà des débouchés sur le reste des pays conquis ou vaincus. Cette guerre est plus que terrestre : elle est devenue plus sophistiquée pour deux raisons fondamentales :
La première est d’ordre maritime, bataille qui est une aubaine pour s’approprier par ricochet de l’aubaine qu’offrent les richesses halieutiques durant l’après guerre.
Les conséquences sur le plan économique s’en suivront et, de surcroît, en refusant les pesanteurs sur le plan d’une éventuelle plus longue domination qui confirmerait que les plus forts exerceraient sur les plus faibles leur puissance pour les siècles avenirs.
L’Afrique qui se cherche restera toujours et encore le parent pauvre eu égard aux conséquences de cette désagrégation qui englobe presque le monde entier.
L’autre conséquence fâcheuse devenue plus subtile, plus rapide et plus dévastatrice, c’est aussi l’occupation aérienne des espaces mis en cause et qui pourrait faire la différence, cause de la complexité des enjeux et des moyens de défense moderne utilisés.
L’article 57 de la charte des Nations-Unies stipule la “légitime défense” en cas d’agression. Mais l’application du respect de cette loi bégaie chez les Américains et leurs affidés, à chaque fois qu’Israël s’en prend au monde arabe n’est pas acceptée. En définitive, les incidences voire les impacts touchent tous les pays du monde.
L’Afrique écartée jusqu’à présent des grands conflits mondiaux directement ou indirectement subit de plein fouet les conséquences d’autres guerres fratricides d’un côté ou de l’autre à travers le globe.
Les Etats-Unis et l’Union européenne nourrissent de réelles craintes contre l’Iran et la Turquie devenue émergente. Protéger l’Arabie saoudite et certains autres pays pétroliers du proche et Moyen-Orient à travers le monde arabe devient un impératif pour une paix durable dans le monde arabe.
Le Sénégal en retard sur le plan de la globalisation et du panafricanisme pouvait faire de l’Afrique un continent debout. Ce continent pouvait s’affirmer avec tous ses gisements d’or, d’uranium, de basalte, de pétrole et de gaz.
La consolidation des acquis pour les peuples d’Afrique tel que le Sénégal à travers des alternances démocratiques consolidantes réussies doit nous mener vers des stratégies de défense, de sorties de crise et d’affirmation de notre souveraineté, gages d’une paix durable qui épargnerait nos micros-Etats, en réveillant une Afrique imbriquée résolument dans les relations internationales pour la survie de nos peuples.
Tidiane SENE,
Toulouse