L’écurie où le Tigre ?
Bonjour Grand-frère,
Très bel article sur l’écurie de Fass et sur Mbaye Guèye l’immortel…
Les fidèles lecteurs choisiront l’écurie de Fass ou le Tigre de Fass (Mbaye Guèye) pour la distribution du statut de l’immortalité…
L’Académie a ses immortels, la lutte traditionnelle également…
Les combats de lutte ont toujours été le premier sujet de discussion le lundi matin dans les écoles du Sénégal
Pas seulement les écoles d’ailleurs…
Le combat de lutte au Sénégal comprend trois temps :
1- avant le combat
2- le combat en direct…
3- après le combat.
Contrairement à ce que l’on croit, les plus beaux commentaires n’ont jamais été ceux de la presse…(hélas).
Les plus beaux commentaires ont de toute éternité été ceux de la « place publique » …
Nos éminents sociologues ont eu le temps d’écrire sur les combats de lutte au Sénégal.
Ce qu’ils ont écrit n’a pas toujours été lu (hélas).
La lutte au Sénégal, et l’article le relève bien, est une culture ancestrale…
Raphaël Ndiaye, Directeur de la Fondation Léopold Sédar Senghor, a écrit un ouvrage dense sur la lutte sérère (Lutteur de légende).
Il faut espérer que d’autres ouvrages sur la lutte pratiquée par d’autres « peuples » du Sénégal (je n’aime pas le terme ethnie…) seront écrits un jour.
Ils nous permettront de mettre en valeur ce qui unit les peuples, les valeurs culturelles communes, le socle commun…
Il y aurait encore beaucoup à dire sur la lutte et sur les lutteurs mais aussi sur les « chorégraphies » de la lutte traditionnelle…
Je n’oublie pas toutes les œuvres réalisées par nos artistes sur la lutte (le peintre Assane Dione entre autres)
Enfin, l’auteur de l’article nous a privés d’une visite guidée des « arènes de Fass » …
Il y a des espaces que la mémoire a gravés…
Merci aussi pour l’espace offert aux mots que je portais…