Diomaye : Mais où est donc passée l’épitoge ?

Campagne électorale 2024, l’audience est mal ouverte pour Diomaye !

Où est passée l’épitoge ?

Quelques-uns, parmi les Sénégalais, polémiquent sur les premières sorties “maladroites” du candidat Bassirou Diomaye Faye et taraudent sur la question à choix multiple : le verre est-il à moitié rempli ou vide ?,  une forme de métaphore pour juger le quotient intellectuel du candidat.

Par Cherifa Sadany Ibou Daba SOW,

Cheffe du Desk Culture

Une campagne électorale est comme une plaidoirie. Tout est donc question d’enthousiasme, de ton , et d’art de persuader par le discours. Bassirou Diomaye Faye ne semble encore réussir que le premier. La maladresse dans sa communication lors de ses premières sorties joue en faveur de ses adversaires, dont BBY.

La magistrature suprême est convoitée par 19 prétendants. Cependant, Amadou Bâ et Bassirou Diomaye Faye sont les deux à participer à une campagne intense où les jurés (sénégalais) montrent de l’exigence à leur égard, surtout pour Diomaye Faye.

Pour certains électeurs, il ne s’agit pas que de programmes efficaces et ambitieux : il est crucial de considérer la posture, le charisme et la pertinence. Dans un article écrit par le journaliste Mamadou Mouth Bane, il dit, de son humble avis, que Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont besoin d’une assistance psychiatrique et d’une formation accélérée en diplomatie et en relations internationales. « A chaque sortie, ils exposent leur carence en toute matière plus particulièrement en géopolitique, en géographie tout court ». Selon lui, l’ignorance de Bassirou Diomaye Sonko dans ces domaines inquiète les personnes averties.
Combien sont-elles alors ces personnes averties ? Car, le résultat du sondage de “Qui est le candidat des internautes” ? réalisés par Mountaga Cissé, l’une des co-créateurs du réseau des blogueurs du Sénégal, en 2009, montre que Bassirou Diomaye Faye est celui qui suscite l’intérêt, sur les réseaux sociaux.

Comment convaincre le jury sénégalais ?

Une campagne électorale est comme une plaidoirie. Tout est donc question d’enthousiasme, de ton , et d’art de persuader par le discours. Bassirou Diomaye Faye ne semble encore réussir que le premier. La maladresse dans sa communication lors de ses premières sorties joue en faveur de ses adversaires, dont BBY. «L’analyse que je fais du candidat Bassirou Diomaye Faye révèle un manque flagrant de compétence et de préparation pour occuper la fonction présidentielle. Ses premières sorties sont entachées de fautes de français, suivies de bourdes récurrentes à chaque prise de parole publique, démontrant ainsi ses difficultés à exprimer plus de cinq idées sans embarras. Son discours ne présente guère de nouveautés programmatiques, si ce n’est son idée controversée de déplacer la capitale de Dakar à Ziguinchor. Ousmane Sonko lui-même lui retire la parole lors de leurs campagnes, témoignant ainsi de son incapacité à s’exprimer efficacement. Les Sénégalais, à juste titre, concluent qu’il ne possède pas le niveau requis pour briguer la présidence. Même les partisans de Sonko, bien que contraints par les circonstances, reconnaissent qu’il n’est pas le leader dont le pays a besoin. Certains Sénégalais vont jusqu’à plaisanter en affirmant qu’ils regardent les discours de Diomaye Faye pour s’amuser, ce qui soulève la question de savoir si c’est vraiment ce dont le Sénégal a besoin ».
A la question : “En quoi Amadou Bâ se distingue-t-il des autres candidats ?”,  Khaly Sall, vice coordonnateur national des jeunes cadres républicains (Cojecar);  livre sa conviction : « Amadou Bâ se distingue par sa capacité à s’exprimer avec clarté et assurance, reflétant ainsi son expérience sans égal dans l’administration et les affaires publiques. Son discours est rassurant et étayé par une vision politique solide. Il incarne un homme d’État chevronné, loin d’être un novice dans le domaine. Si jamais il accède à la présidence, il ne se contentera pas de tâtonner pendant quatre ans. Ses programmes et sa détermination à apporter des solutions aux défis nationaux sont clairs et audibles. Il est indéniable que les niveaux de compétence et de leadership ne sont pas comparables entre les deux candidats, et il est impératif pour les Sénégalais de reconnaître cette disparité afin d’éviter de précipiter le pays dans l’abîme ».

Avec une conviction, Khaly Sall responsable Benno Bokk Yakaar Podor considère fermement que Amadou Bâ est de loin le favori incontestable de cette élection, et cela pour plusieurs raisons . Le jeune leader exhorte les autres candidats dont Bassirou Diomaye Faye à se référer au “Guide pour une communication politique efficace en RD Congo” afin de tenir un discours éloquent pour le reste de la campagne.. « Ce ne sont que  pages », précise-t-il.