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La Ligne du Devoir

Assemblée : Quand chantent les urnes

Assemblée nationale du Sénégal

Le temps des urnes

qui chantent…

« To sing or not to sing ?» : that is the new question…
Le cycle de la nouvelle législature – la quatorzième- s’est ouvert dans le «  brouhaha… »
D’autres que moi, plus avisés certainement, auraient parlé d’une «  entrée en fanfare »….
« la musique est une mathématique sonore, la musique est une mathématique silencieuse… »
Chanter ou ne pas chanter….
Les députés, hommes et femmes, qui siègent à l’Assemblée nationale depuis le 12 septembre 2022, ont été élus démocratiquement le 31 juillet 2022 : le vote démocratique est toujours un vote à deux temps, comme un «  moteur à deux temps… »
Pourquoi donc confondre dans un même élan le député et l’électeur ou encore pour aller dans la métaphore «  le cavalier et son ombre »?
Nietzsche n’est jamais loin…
Boubacar Boris Diop, philosophe de formation devenu écrivain et romancier non plus…
Nos amis journalistes et analystes politiques nous ont massacrés à tort…
Le binôme électeur-député doit rester, en toute circonstance, un binôme sain
Sain de corps et d’esprit…
Nous vivons pour quelques semaines encore une situation confuse identique à celle du fameux «  physicien quantique »…
La définition la plus belle que j’ai trouvée du «  physicien quantique » est la suivante :
«  un aveugle qui cherche dans une chambre obscure un chat noir qui n’est pas là… »
Je respecte les aveugles qui sont entrés un jour dans un monde sans lumière…
Je respecte les chats qui peuplent la terre et qui jouent leur rôle d’équilibre des forces…
Je respecte les physiciens qui expliquent avec leur science le « principe d’incertitude » de Heisenberg qui régit l’univers connu…
Je pourrais ,inlassablement, continuer à « dessiner des cercles dans l’eau » pour l’autre, celui qui cherche à confondre la « démocratie représentative » et la «  représentation démocratique »…
Abattons les passerelles car elles encombrent notre chemin…
Nous aurions dû remettre à chaque député une torche allumée lors de son entrée à l’hémicycle pour lui permettre de trouver le «  chemin de lumière » en attendant de trouver le plus difficile à savoir «  le tabernacle des lumières »…
Un rappel historique pour illustrer le «  message de la lumière »:
Lorsque la dépouille du président Léopold Sédar Senghor est arrivée le jeudi 27 décembre 2001 devant le Théâtre Daniel Sorano, le directeur du théâtre et tous les artistes et comédiens se tenaient debout une bougie à la main dans la nuit dakaroise de décembre…
Un artiste m’a reconnu, mon ami Mamadou Wade, qui aujourd’hui voit faiblement la lumière, et il m’a invité à rejoindre les artistes et comédiens ; il m’a tendu une bougie que j’ai allumée à mon tour…
Je me suis alors tenu droit au passage du cortège.
J’ai reconnu ce jour-là, jeudi 27 décembre 2001, un homme exceptionnel qui courait, en tête du cortège : Moustapha Niasse..
Des liens éternels le relient au président Senghor
Il ne savait pas qu’il deviendrait un jour président de l’Assemblée nationale du Sénégal…
Le cortège prit ensuite la direction de…. l’Assemblée nationale du Sénégal
Le cercueil du président Senghor a été hébergé par l’auguste assemblée avant son enterrement et il a été exposé…
Le président Léopold Sédar Senghor a été le premier président de la république du Sénégal ( 1960)
Le souvenir de ce temps absent que sa dépouille a passé à l’Assemblée nationale a donné à cet espace une couleur sacrée…
L’Assemblée nationale où se joue souvent le destin du peuple doit rester un espace respecté par tous…
Je terminerai en demandant la « digitalisation » des votes et un «  plan informatique » ( il existe certainement) pour notre Assemblée nationale
«  Debout frères, voici l’Afrique rassemblée… »
Place Tascher, Place Soweto, place des lois de la république….
Le temps des urnes qui chantent…