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Poème : Etreintes crépusculaires

Poème

Étreintes crépusculaires

De notre correspondant en France

 A lire
Ce lointain souvenir
D’illusions
À –Xembé
En écoutant
Mariama
Mélodie sublime
De Soundioulou..
…..

Ici
Nous sommes Unis
Elle et moi
Au cœur du crépuscule
Où murmure l’ultime balai des Océans
Célébrant la rencontre
Puis les alliances
Entre
La lumière
Et l’obscurité.

….

Salut
Ma…
Belle-douce à la beauté espérée
Il y a, s’il n’est féal sur l’étendue de cette vesprée
Des jacinthes dans ta parure de sphères
Que je devine au loin
Que ta cadence est la glorieuse victoire atteinte
Du halètement saccadé de mon atteinte
Au milieu des gerçures de mon esprit pluvieux
Enivré de ton effluve crémeux
Qui saillit jusqu’aux crêtes naissantes
De tes attirantes extravagantes
Et l’océan fécond s’allonge sous un soleil
Paresseux accroché aux flots des rappels
Aux douceurs des voix exquises s’emmêlant
Autour des contrées subreptices en se noyant
Suspendus aux rêves clandestins sur le sable fin
Qui étale la bienveillance de son destin
De loin, je devinais tes pas foulant le sable
Au moment où le temps riait dans le soir
Veuf déjà d’une journée qui disait au revoir
Au soleil finissant de promener son regard las
Sur les rivages bercés des caresses des vagues
Les chants des eaux ont cessé leur vacarme
Fécondé d’espérance
Ultime, t’espérant
T’attendant
Seul assis
Sur cette glaise de gemme si belle
Publiant mes chagrins rebelles
Contemplant -Xembé-
Fleurissant de jujubiers cambrés
Et verdoyant de nénuphars fuselés
Et l’écume incolore des salines obliques
M’annonçait suintement ta pudique
Approche féerique
Tu t’assois
Enfin
Comme sur une strate divine
À côté de moi
Tout près de moi
Sur ce lit de sable joliment lessivé
Toi belle
Et ensoleillée !
Je péris dans les bras de ton étreinte voluptueuse
Océan de félicité chaude et délicieuse
Qui emprisonne mon être en survivance
Épuisant le soleil de ma résistance
Et te voilà femme-étalon
Ferme et fertile
Et de ta magnificence naissent
Les jouissances furetées qui cessent sous les rébus de tes aisselles denses
Bourrées de confidences
Irradiées de succulentes proses
Rappelant tendrement les virtuoses
Réputées des unissons
Exacerbées de passions
Conjuguées
Mon être
En soubresaut frémit
À l’appel de ton haleine
Je flanche ébloui
Sous ton attirance
Imparable
Passe et dit opte
Orgueilleusement
Les effluves torrentiels de tes câlins
Comme sortis des griffes pubères dès félins
O baiser qui me fige
En ce moment sublime
Et féerique
Mon corps en transe
S’agite
Brusquement
Devant ce bonheur infini
Me transportant jusqu’au paradis céleste
Alors
Je fléchis complètement
Et m’évanouis
…D’extase !

Tidiane SENE,

Toulouse