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Le «  baobab blanc » de Ndary Lô…

Le «  baobab blanc »

de Ndary Lô…

Le «  baobab blanc » est né dans l’atelier de « l’artiste considérable » Ndary Lô, dans son atelier de création artistique du Km 18…

Lorsque viendra le temps pour ses amis des « quatre étoiles du monde » de marcher sur les pas de l’artiste Ndary Lô, nous visiterons les ateliers de «  l’artiste considérable » et en particulier ses deux derniers ateliers :

– l’atelier de la cité Ousmane Fall où j’ai eu la belle chance de connaître l’artiste Ndary Lô,
– le « Grand Atelier du Baobab » (GAB) sis à Rufisque, à quelques jets de pierre d’un magnifique baobab.

Le «  baobab blanc » réalisé par l’artiste Ndary Lô, quelques jours avant la «  renaissance des flamboyants » reste pour moi un «  grand mystère » de la création artistique…
La couleur blanche choisie par l’artiste est la « somme de toutes les couleurs » comme l’enseigne la science…
Ndary Lô s’est éteint à Lyon, la « ville lumière » mais un artiste ne s’éteint jamais, il continue à briller comme une étoile dans le « ciel des abysses »….
Étoile filante…
Étoile de mer…
L’artiste Ndary Lô était venu à Dakar, la « ville volante » avec son « baobab blanc » enveloppé comme un trésor caché, sous les bras, pour me l’offrir…
C’était le 6 mai 2014 dans un espace proche de la mer et situé géographiquement sur la « perpendiculaire marine » celle qui porte la mer à ses deux extrémités, la seule peut-être sur la presqu’île du Cap-Vert…
L’émotion avait envahi nos cœurs, comme l’autre jour, le 6 septembre 2019, avec mon ami, l’artiste Kalidou Kassé, le « pinceau du Sahel et des gratte-ciels… »
J’ai ajouté « gratte-ciels », en gardant la rime, car dans la peinture du talentueux artiste Kalidou Kassé, les critiques d’art ne veulent pas encore le dévoiler au grand public, il y a eu un «  effet gratte-ciel »…
L’artiste Kalidou Kassé a rencontré un jour l’Amérique avec son ami Paulane, comme le poète-président, Léopold Sédar Senghor avait rencontré New York, la ville aux mille gratte-ciels qui l’avait ébloui, comme «  Paul sur le chemin de Damas »
Ndary Lô qui « dort » à Rufisque, sa ville, était un « poète de la sculpture », un poète qui avait étudié la littérature anglaise à l’Université Cheikh Anta Diop où il était inscrit…
Il parlait l’anglais…
Le « baobab blanc » de Ndary Lô, qui « respire » dans son espace du néolithique à la «  Pointe de Fann », parlera l’anglais…
Ainsi partent les artistes en emportant leur « dernier secret »…

 

Vovo Bombyx
15 octobre 2022