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Inquiétudes pour les législatives Isaac Newton incapable d'expliquer  Michelson et Morley

LEGISLATIVES-INQUIÈTUDES

Isaac Newton incapable d’expliquer 

Michelson et Morley

Lorsque l’application des lois et règlements d’ordre opérationnel peut mettre à l’écart de la compétition électorale des figures de premier plan de la scène politique, il y’a lieu les revoir pour que le processus électoral reste conforme à l’esprit de la Constitution.

La tournure que prend la préparation des élections législatives inquiète au plus haut point.
Je disais dans un récent article intitulé (https://gmetech.info/legislatives-2022-ngor-diom-et-yeurmande/) : “Le peuple sénégalais doit gagner les prochaines élections législatives” : un formalisme juridico-administratif, non tempéré par le bon sens peut desservir le peuple. Je suis tenté de faire un parallèle avec l’évolution de la Physique.

Lorsque la vénérable théorie d’Isaac Newton avait été incapable d’expliquer les résultats des expériences de Michelson et Morley, la communauté scientifique avait, sagement, accepté sa remise en question en adoptant la relativité restreinte d’Einstein plus à même de décrire la réalité dans des conditions plus générales. Cette attitude différait fondamentalement de celles des dignitaires de l’Eglise qui contestèrent, sans une raison valable, la théorie héliocentrique du système solaire de Copernic et l’inquisition obligea Galilée à abjurer sa théorie qui niait la égocentricité de celui-ci ; lorsque l’application des lois et règlements d’ordre opérationnel peut mettre à l’écart de la compétition électorale des figures de premier plan de la scène politique il y’a lieu les revoir pour que le processus électoral reste conforme à l’esprit de la Constitution : ceux qui peuvent obtenir suffisamment de voix pour être élus députés devraient pouvoir se présenter à ces élections législatives.
L’urgence du Sénégal, c’est le changement de la politique dans son acception locale et dans sa pratique. Elle ne doit pas être la voie vers l’enrichissement personnel. Il faudrait qu’elle soit un processus permettant de choisir des personnes ayant la capacité et la volonté de servir leur pays et ses populations avec des références morales les plus élevé, des personnes dont la satisfaction est d’abord et avant tout la participation à la résolution des problèmes d’éducation, de santé (soins, habitat, environnement, nutrition ….) et de sécurité du Sénégal.
Il faut aussi que les citoyens électeurs aient conscience qu’ils détiennent le pouvoir de choisir leurs dirigeants et que leurs votes doivent aller vers les candidats ayant les bons profils quant à la mortalité et la compétence. Il faut aussi que ces électeurs s’émancipent et se libèrent des influences qui les transforment en suiveurs dociles d’individus aux turpitudes avérées ou en animaux dressés en attente d’une récompense après avoir accompli un numéro de cirque. Il faut encore que tout le peuple soit convaincu que la jouissance durable ne peut venir qu’après des efforts, des sacrifices et des épargnes.
La problématique des élections est une question qui peut être délicate et dangereuse ; elle a plongé certains pays dans des troubles aux conséquences catastrophiques pour les populations. À l’ensemble des acteurs politiques d’en tirer des enseignements pour éviter à notre pays ce mal qui a marqué certains de ses voisins.
Qu’Allah SHWT protège le Sénégal. Amine.

Ababacar Sadikhe DIAGNE

Ingénieur diplômé de l’Ecole nationale de l’Aviation civile (ENAC) Toulouse France

et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) Cambridge USA.