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La Ligne du Devoir

Grand atelier du baobab : Guichet automatique

Le « Grand Baobab Universel »…

 

Un Gab culturel…

et financier

Feu notre ami Ndary Lô, membre de l’Association « Les Amis du Baobab », avait pris la belle et historique décision de « nommer » son atelier, sis à Rufisque, le « GAB », le « Grand Atelier du Baobab ». Petit clin d’œil aux fameux « GAB ».
Nous lui avons rendu visite, le SG de la Biennale de Dakar de l’époque, Rassoul Seydi, l’artiste plasticien Fodé Camara, talentueux scénographe et moi, dans son atelier de Rufisque.
Nous avons longuement échangé avec lui.
Les baobabs nous « regardaient »….
Pour écrire comme l’immense ingénieur formé à Bâton rouge (USA), écrivain, artiste et poète, le mauricien Malcom de Chazal, l’ami du président Léopold Sédar Senghor.
Ndary Lô avait compris et il avait décodé le « message universel »….
Le « premier de la classe tam-tam », le « batteur universel », celui qui représentait l’Afrique sur les Champs-Elysées, à Paris, à l’occasion de la célébration de la fête du bicentenaire de la révolution française, je veux parler de Doudou Ndiaye Coumba Rose, avait compris aussi le « message adansonien ».
Il avait lancé le projet « un homme-un arbre » car il tenait à rendre à la nature, aux arbres en particulier, ce qu’il lui avait emprunté, pour confectionner ses instruments de musique…
Dans la forêt de Thiès où plusieurs baobabs ont été décimés à tort, en 2015, existe toujours le « baobab Ute »
Ute a défendu, avec l’Association, la cause des baobabs…
Comme la « Grande dame de Gorée » qui se reconnaîtra en lisant ces lignes et qui a appris le « langage des perles rares »…
Dans le jardin ethno-botanique du parc forestier de Hann, « vit toujours » le «  Baobab Bachirou »
Notre ami Bachirou Guèye, ancien Conservateur du jardin ethno-botanique de Hann et Conseiller scientifique de l’Association, « Les Amis du Baobab », connaît tous les « messages du baobab »…
Et puis je citerai bien sûr le Dr Aisha Conté, Secrétaire générale de l’Association « Les Amis du Baobab » qui commentera un jour « la carte des baobabs du Sénégal, de l’Afrique et du monde » lorsque reviendra « le temps du baobab »…
Un baobab parti du Sénégal un jour vit aujourd’hui dans le jardin botanique de Singapour….
La « longue marche des baobabs »….continue…
Comme notre ami Charles Forster, Vice-président de l’Association « Les Amis du baobab », le « marcheur considérable », l’ami de Doudou Ndiaye Coumba Rose et du ministre Haïdar, grand militant de la préservation du patrimoine végétal.
La belle légende du Sénégal raconte que le grand boxeur Battling Siki, Mbarick Fall, Champion d’Europe et Champion du Monde (catégorie mi-lourds) dans les années 20, entraînait ses poings sur le tronc des baobabs de sa ville natale, Saint-Louis, où il repose.
Le « baobab » vit toujours…
Nous avons fait, nous membres de l’Association « Les Amis du Baobab », le 22 mars 2014, à l’Université Cheikh Anta Diop, « acte d’adansonisme » comme d’autres ont fait en 1924, « acte de surréalisme »…
Qui cherche qui ?

Règne minéral, règne végétal et règne animal…

Le baobab reste le « frère végétal » de l’homme…

 

Vovo Bombyx