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La Ligne du Devoir

Eau-Touba Horizon 2025 La conduite à tenir

Canal du Baol

204.000 m3/jour pour environ

5.000.000 d’habitants en 2025

 

Le pouvoir tourne en rond depuis plus de 20 ans pour régler le problème de l’approvisionnement en eau potable de la ville sainte de Touba et régler en même temps la solution aux inondations. Chaque administration veut bien se faire voir et inventer la roue pour être agréé : l’actuel projet de revitalisation des vallées du Ferlo est une pùame copie de l’étude de 2001 sur le canal du Baol.

 

Eau, environnement, énergie

  
• Eau potable

CLIENT
Agence Autonome des Travaux Routiers

PRESTATIONS

Etude de Faisabilité :
Estimations des besoins en eau et bilan ressources/besoins-Etude hydrologique du lac de Guiers et hydrodynamique des prélèvements et choix de la prise d’eau – Définition et conception du système de transfert – Evaluation des coûts d’investissement et d’exploitation-Etude d’impact environnemental (EIE)-Analyse multicritères

DESCRIPTION
La ville de Touba connaît actuellement des problèmes d’approvisionnement en eau potable et cette situation est encore aggravée lors des périodes du Magal (affluence de pèlerins pour les célébrations religieuses). Dans ce sens, le projet a pour objectif d’analyser le système le plus approprié pour amener l’eau sur environ 110 km depuis le lac de Guiers jusqu’à Touba de façon à satisfaire la demande en eau des habitants de la ville et de ses environs (l’agglomération de Touba-Macke) ainsi que d’éventuels périmètres pastoraux et agricoles jusqu’à l’horizon 2025.

Analyse Ressources/Besoins : les besoins à l’horizon 2025 sont estimés à 204.000 m³/jour d’eau potable à produire pour Touba-Mbacke, plus éventuellement 55.000 m³/jour pour les services en route (élevage, agriculture et populations riveraines).

Etude du lac de Guiers et des prélèvements : selon les solutions retenues pour le transfert (conduite ou canal) et les services en route  (cheptel, irrigation), les prélèvements dans le lac de Guiers peuvent varier de 2.57 à 3.46 m³/s. L’étude hydrodynamique du lac a montré la possibilité de prélever au maximum 3.5 m³/ et préconise fortement d’éviter la partie Est du Lac pour des questions de salinité.

Conception, dimensionnement et chiffrage économique du système de transfert
Le point de départ au niveau du lac de Guiers étant plus bas que le point d’arrivée à Touba ; un pompage s’avère nécessaire pour s’affranchir d’une dénivelée géométrique. Dans ces conditions, le système d’adduction et ses différentes composantes est le suivant 

• une prise d’eau sur le Lac de Guiers,
• un système de transfert proprement dit (y.c. station de pompage d’eau brute à l’amont et un surpresseur intermédiaire éventuel),
• une station de traitement (y.c. ouvrage de stockage en amont).

Sur cette base, quatre variantes de transfert ont été identifiées, étudiées en détail et chiffrées (installation + exploitation) :

 

• Variante A : conduite uniquement pour l’AEP de Touba-Macke (Q = 2,57 m³/s)
• Variante B : conduite pour l’AEP et le cheptel en route (Q = 2,83 m³/s)
• Variante C : conduite pour l’AEP et le cheptel et l’agriculture en route (Q = 3.17 m³/s)
• Variante D : transfert mixte en refoulement par conduite puis canal.

Le débit de pointe à la prise d’eau brute est de 3,47 m³/s, intégrant les pertes par évaporation et infiltration dans la partie canal, ainsi que les services en route (cheptel et agriculture).
Etude d’impact environnemental : elle a mis en évidence les incidences environnementales, physiques et sociales liées à la réalisation de chaque variante. Elle a fait apparaître que le projet du Baol constitue une initiative globalement positive au plan social, dans la mesure où il contribuera substantiellement à résoudre le problème d’approvisionnement en eau potable de l’agglomération de Touba-Mbacké. Mais, elle a aussi montré que la variante D (canal) présenterait beaucoup plus d’impacts négatifs sur l’environnement que les autres variantes A, B et C (conduite).

Analyse multicritères : elle a permis de comparer les variantes en intégrant l’ensemble de leurs aspects (économiques, sociaux et environnementaux). Sur la base de 15 critères définis, dont les principaux étaient les coûts d’exploitation et d’investissement, les variantes A, B et C (solution conduite) sont nettement privilégiées devant la D (solution mixte conduite + canal), avec une préférence pour B et C sans distinction évidente entre les deux.
Caractéristiques :

• 110 km de transfert via une conduite 1.600 mm, une station de pompage (9MW) et un surpresseur (5 MW),
• Desserte d’eau en route pour l’agriculture et l’irrigation,
• Station de traitement des eaux à l’arrivée pour l’AEP : 204.000 m3/jour (environ 5.000.000 habitants)

 

L’étude au complet ;

 

https://1drv.ms/b/s!Au9N8KEcdz7gh34wkct-biIqZpNQ