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Présidentielle

«Les Sept Sages cassent tout»

La décision prise hier jeudi 15 février 2024 par les «Sages »  est « renversante » parce la probabilité d’occurrence était faible.

Passer en « revue » la « Une » des quotidiens publiés à Dakar, aujourd’hui, vendredi 16 février 2024, nous mène à un constat presque général (une ou deux exceptions existent) : le vocabulaire utilisé est sévère ( nous pouvons aisément le comprendre) mais surtout il nous met « sous les yeux » deux termes antinomiques : «  sage » et «  casser »…
Un « Sage » peut-il « casser »?
Au-delà des mots, les quotidiens ont cédé la place – presque tous – à des émotions humaines..
D’autant que la décision prise par les « Sages » (ils n’étaient pas 7) est « renversante » parce la probabilité d’occurrence était faible ( proche de zéro).
Plusieurs chaînes de télévision (je ne les citerai pas par respect) ont été surprises par l’information reçue au sein des rédactions en début de soirée… Les journalistes présents dans les émissions étaient dépassés par l’information : les « incidents techniques » du fait de la qualité des «  relations téléphoniques », très mauvaises au demeurant, ont été nombreux or nous les avons vécu en «  direct »… Tous les arguments développés sur les différents plateaux dans le cadre précisément du « plateau spécial » rapidement mis en place, tous les arguments étaient juridiques…
Le «  droit a été dit »…
Les Sénégalais aiment le « droit » et un professeur agrégé de droit à la retraite rappelait, il y a quelques jours, qu’il y avait dix millions ou presque de juristes au Sénégal…
Comme il y a dix huit millions de «  coach »…
Le réalisateur français Jacques Champreux est l’auteur d’un film intitulé : « Bako, l’autre rive », sorti sur les écrans en 1979…. Avons-nous atteint, hier soir (15 février 2024) «  l’autre rive »? Je crains que non mais je ne suis pas juriste… Je suis néanmoins retourné à mon texte, je veux dire la « Constitution sénégalaise » amendée par voie de référendum le 20 mars 2016.

La date du dimanche 3 mars 2024   respecte la « Constitution » car 30 jours francs au moins devraient obligatoirement séparer les deux dates (fin de mandat et élection présidentielle).

 

J’écris – pour la dernière fois- que cette date du 20 mars 2016 correspondait à la célébration du « dimanche des Rameaux » chez les Chrétiens….
J’ai lu et relu les articles relatifs à l’élection présidentielle.
J’ai ensuite consulté le calendrier « grégorien » et j’ai fait le « calcul à rebours » en partant de la date d’expiration du deuxième mandat du président de la République, c’est-à-dire le 2 avril 2024. J’ai fait le décompte et j’ai trouvé – le calcul est élémentaire- la date du dimanche 3 mars 2024 comme date qui respecte la «  Constitution » car 30 jours francs au moins devraient obligatoirement séparer les deux dates ( fin de mandat et élection présidentielle). La date du dimanche 25 février 2024 ayant été exclue par le Conseil constitutionnel… Toute autre date entraînerait une violation de la Constitution ( les juristes pourront confirmer).
Quid des «  21 jours » de la campagne électorale ?
Que dit et que prévoit le Code électoral car cette question fort heureusement ne fait pas l’objet d’un article de la Constitution ( j’espère l’avoir bien parcourue mais les juristes nous le diront)
Bien sûr, il pourrait exister une «  solution royale »…
Il ne m’appartient pas de la décrire…
Nous l’avons compris : «  le temps nous est compté »…
Quelques personnes croient que les «  acteurs » pourront se concerter… Oui : les concertations restent possibles et nécessaires mais nul ne devra « sortir du champ constitutionnel ».
Comment les Sénégalais (la souveraineté appartient au peuple) comptent-ils résoudre « l’équation présidentielle » ?
Un ami, candidat la candidature, candidat non retenu, me disait un jour, dans un pays qui a combattu pour acquérir son indépendance, que «  l’esprit n’est actif que lorsqu’il est au pied du mur… »…
Ne «  cassons » pas le mur…
Ouvrons ensemble «  portes et fenêtres »…
Toutes celles et tous ceux qui ont gagné la Mauritanie par la voie terrestre savent qu’il existe un bac qui permet de traverser le fleuve et de passer de « Rosso Sénégal » à « Rosso Mauritanie »….
En attendant la construction du pont qui portera peut-être le nom de «  Aoudaghost », ancienne capitale de l’empire de Ghana…
«  Pour toi nous referons Ghana et Tombouctou….