Un menu aux ingrédients locaux
Pôles territoires
A la sauce locale
Un menu copieusement varié de productivité transformative à l’échelle de huit (8) pôles-territoires.
La vocation économique spécifique assignée à chaque bassin géographique s’articulera autour d’ingrédients locaux à forte teneur nutritive qu’il recèle. Le génie militaire devrait l’emporter sur le civil. Exit les gouverneurs ? Autrement dit, faut-il revenir sur le découpage administratif ?

Les suggestions répertoriées dans la brochure culinaire portant la marque du tout nouveau chef de l’exécutif national, assisté d’une équipe de cordons bleus chevronnés, augurent-elles de lendemains de rupture décisive avec une mal-gouvernance systémique qui aura brouillé toutes les lignes de démarcation souveraine entre pouvoirs institutionnels d’un État républicain, législativement et judiciairement clopin-clopant, réduit dans une telle infirmité constitutionnelle par un exécutif toujours enclin à recourir à des béquilles partisanes d’infortune nationale ?
Pour une mise en chantier sans couacs des pôles-territoires, le génie militaire ne devrait-il jouer un rôle prépondérant dans une viable reconfiguration des sites d’accueil de cette envergure ? Aussi, les contours de ces pôles-territoires n’appelleraient-ils à envisager une réduction substantielle du nombre de gouverneurs de régions sur la base d’un commandement territorial réformé jusqu’ici éclaté en quatorze (14) entités résultant de redécoupages administratifs peu soucieux des équilibres géographiques que constituaient les sept (7) régions naturelles d’avant dans une osmose ethno-culturelle empreinte de cousinages à plaisanteries socialement féconds ?
Gorguez DIOP