«Touba Ca Kanam»: Une alternative à la crise économique par Baye Saliou THIAM
La civilisation musulmane en générale et celle mouride en particulier, disposent de mécanismes latents ou manifestes et de mœurs économiques capables de montrer l’alternative: « Touba Ca Kanam » en est une. Au début était un groupe de discussion Whatsapp sur le développement de Touba créé par Fallou Ndiaye. Mais l’adhésion massive des disciples a poussé l’initiateur à transformer le groupe de réflexion en « dahira » , avec la bénédiction du khalife général des mourides de l’époque, Serigne Sidy Moctar.
Tout le monde en convient, le capitalisme financier est non seulement inhumain, mais aussi dépourvu de toute forme de pérennité économique et sociale. Malheureusement face à ce constat, les uns et les autres semblent être désarmés et complètement passifs ou résignés. On sait, en effet que la grande victime du capitalisme financier et plus précisément de l’économie boursière c’est le travail qui se trouve être paradoxalement la source réelle de toute richesse. Les manipulations boursières portent un énorme préjudice à l’industrie et même au secteur agricole, car beaucoup de banqueroutes de firmes industrielles et de certains secteurs de l’agriculture sont en fin de compte dues aux fluctuations artificielles des valeurs boursières. Il ne serait pas absurde d’engager, sous ce rapport des recherches scientifiques pour mettre en exergue les « lois » qui gouvernent l’économie mouride parce qu’il en existe. Il se pourrait très bien que ce que nous allions tous les jours chercher ailleurs soit largement disponible chez nous. Il nous faut absolument des principes et des lois économiques adaptés à nos réalités sociales et surtout à nos croyances. Assurément les intellectuels sénégalais n’ont pas encore pleinement tiré profit de toutes les potentialités économiques, politiques, sociologiques et psychologiques que le mouridisme propose à l’humanité.
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