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« Une ligne éditoriale très soixante huitarde, une approche iconoclaste sur fond de culture humaniste ».

Souleymane Ndéné2024 : Un Prince Dans L’arène

Souleymane Ndéné 2024

Le Petit Prince Dessine

Une Nation

Son arrivée sur le site de la Présidentielle 2024 a été chahutée sur les réseaux sociaux, dans des termes indécents. Tout juste si on ne l’a pas comparé à Caligula à cause de son amour excessif pour son cheval. C’est oublier que Henri IV lui-même a voulu échanger son royaume contre ce bel animal après avoir, comme Souleymane Ndéné Ndiaye, invité à se rattacher à son panache.
Souleymane Ndéné Ndiaye est un tigre qui n’a pas à prouver sa tigritude : authentique prince, il règne sur un royaume qui comprend le haut Saloum de Lady Thillel Mbodj et le Kaolack de son cousin Waly, fils de la Linguère Adja Siré Mbodj elle-même liée à la grand-mère du candidat, Coimba Daga Mbodj, sœur de l’actuel bleup du Saloum.
Beaucoup a été dit sur ce cheval et la transition de 2012 ; peu de choses sont conformes à la réalité d’une fin de cycle que rien ne saurait éviter. La bonne preuve en est l’arrivée surprise de Macky Sall devant le fossile Moustapha Niasse et le dinosaure Ousmane Tanor Dieng.
Lisons Souleymane Ndéné Ndiaye dans le texte.

Le candidat d'”une gouvernance centrée sur la réconciliation nationale” prie pour le meilleur projet et se lance pour ” redresser la barre du pays et installer une dynamique vertueuse centrée sur la gouvernance humaine, efficiente et efficace“.

Mesdames, Messieurs,

Distingués invités, chacune et chacun en ses grade, titre et rang,
Chers militants de l’Union Nationale pour le Peuple–Unp Bokk Jeemu ,
Chers amis et parents,
Mesdames et Messieurs les journalistes et techniciens de la presse,
Mes chers compatriotes d’ici et de la diaspora.

Je remercie du fond du cœur celles et ceux qui se sont déplacés cette après-midi de septembre 2023 pour prendre date avec l’avenir de notre cher pays, le Sénégal.
Je remercie également toutes celles et tous ceux qui prendront de leur temps pour une attention soutenue à mon propos.

Mes chers amis,
Permettez-moi, à l’entame de mon propos, d’observer une minute de silence à l’endroit de mes parents de la famille Diouf de Derklé dont 07 de ses membres ont été violemment arrachés à notre affection par le douloureux incendie à la bonbonne de gaz de la semaine dernière. Qu’Allah ait pitié de leur âme et les accueille en son paradis !

Mes chers compatriotes,

Le Sénégal est à la veille d’un basculement historique qui se traduit par trois enjeux principaux :
Le premier, par la grâce de Dieu, dans moins d’une année, notre pays entrera dans l’exploitation de :
100.000 barils de pétrole et de 2,5 Millions de mètres-cubes de Gaz par jour.
C’est un moment de très profonde mutation de notre tissu économique et social en tant qu’Etat ;

de notre contrat moral en tant que Nation ;
de notre pacte républicain.
Au-delà de ces ressources extractives nouvelles, notre cher pays, le Sénégal reste béni des cieux.
En effet, nous disposons d’abondantes ressources naturelles sur le sol, dans le sous-sol, sous l’eau et même dans les airs.
La problématique de la gouvernance de nos ressources naturelles se pose avec acuité et dessinera inéluctablement le cours de notre destin national.
Je m’emploierai au cours de mon propos, au-delà du diagnostic, somme toute partagé, sur l’efficience ou non à faire des propositions d’homme d’Etat.

Le deuxième enjeu tient au fait que nous vivons toutes et tous, mes chers compatriotes, dans l’intimité de notre chair, la lancinante bombe sociale que constitue la détresse de la jeunesse.

Celle-ci hélas, dans un désespoir presque suicidaire, se jette quotidiennement et à bras perdus, dans un hypothétique voyage vers un eldorado/mirage européen ou américain

Cet enjeu essentiel est la capture du dividende démographique, en des mots moins savants, de l’ambition de fournir des emplois décents et en grand nombre pour utiliser la force de la jeunesse sénégalaise, qui constitue les trois-quarts de notre population.

En effet, selon les derniers chiffres de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), 75% des Sénégalaises et des Sénégalais ont moins de 25 ans, dont 42% de cette frange ont moins de 16 ans.
Le troisième et dernier enjeu qui rend notre moment historique est la question centrale de la souveraineté économique dans ce monde de crises et de grands bouleversements.
Cette souveraineté économique peut s’analyser de manière simple, sous l’angle de ses deux piliers que sont la souveraineté alimentaire et la souveraineté énergétique.
Soixante-trois ans après l’accession de notre pays à l’Indépendance, malgré les efforts louables des présidents Senghor, Abdou Diouf, Me Abdoulaye Wade et Macky Sall, le Sénégal n’arrive toujours pas à nourrir suffisamment ses filles et fils de ses énormes potentialités agricoles.
L’accès à une énergie bon marché reste un luxe, même pour les privilégiés, ménages comme entreprises.

Mes chers compatriotes,

La séquence que nous vivons est sérieuse, même décisive pour l’avenir de notre pays.
Elle exige que soit choisi un homme d’État, un homme d’expériences qui ait avantageusement blanchi sous le harnais dans le milieu politique, dans les plus hautes sphères de l’État, dans l’opposition comme au cœur du pouvoir, au plus près des préoccupations de nos concitoyens, et qui ait une vue précise de ce qu’il faut pour diriger notre pays, ayant parcouru à plusieurs reprises le Sénégal, de Bakel à Dakar, de Saint-Louis au Cap Skiring, de Salémata à Démett, ce ne sont là bien sûr que des exemples.

Mes chers compatriotes,

Devant l’appel du devoir et au nom du sens des responsabilités, j’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 !

Je sais que plusieurs de nos compatriotes ayant déjà annoncé la leur, et jamais une élection ne sera autant disputée .

Qu’Allah choisisse celle ou celui qui est capable de conduire le meilleur projet pour notre cher pays, le Sénégal.
Dans la paix, la stabilité, l’épanouissement de nos populations.

J’ai décidé de présenter ma candidature car je crois modestement avoir le profil, la personnalité, l’expérience et le programme adéquats.

Mes chers Compatriotes,

Je voudrais d’abord parler de mon projet, du projet que j’ai conçu avec mes équipes, pour redresser la barre du pays et installer une dynamique vertueuse centrée sur la gouvernance humaine, efficiente et efficace.
En premier lieu, notre projet pour le Sénégal est pensé pour tenir compte des aspirations profondes des franges vulnérables de notre population ; ces laissés pour compte que j’ai pu observer entre autres durant mes nombreux déplacements dans le Sénégal des profondeurs, notamment à Kédougou, Kédougou où, depuis quelques mois, je suis établi en tant qu’avocat pour vivre de plus près la réalité de la vie sociale d’une zone immensément riche, mais étonnamment pauvre.
Ce paradoxe, je l’ai touché du doigt, dans une parfaite horizontalité, en côtoyant au quotidien nos compatriotes les plus démunis.
Mon projet prend racine dans cette rage de vouloir changer les choses, de contribuer à participer à un mieux-être de ces populations, dans un pays où règneront la justice, l’égalité des chances, l’inclusion, la démocratie, la vraie et non pas le rituel démocratique actuel, enfin la paix, même si l’énumération n’est pas exhaustive.
À la place de la stigmatisation, de l’exclusion, du tribalisme, du terrorisme verbal, des invectives, de la boue et de la gadoue, de la pensée unique, bref de la violence sous toutes ses formes.
Je suis le candidat d’une gouvernance centrée sur la réconciliation nationale.

Autour de notre socle de valeurs commune, de kersa, de djom, de fitt, d’abnégation, de persévérance, de solidarité, bref de plus d’humanité dans ce que le concept a de plus beau !

Mes chers compatriotes,

La pierre angulaire de mon projet, autrement dit l’ossature de mon programme est le renouveau de la politique agricole et de la souveraineté alimentaire.
La Covid-19 et les tensions géopolitiques actuelles et futures ne nous laissent le moindre répit : il faut arriver à nourrir sa propre population pour échapper au péril d’un effondrement généralisé !

Je crois modestement pouvoir en parler grâce à une expérience accumulée sur plusieurs années comme conseiller municipal depuis 1996 puis maire de la ville de Guinguinéo pendant 12 ans, conseiller régional, député, ministre, ministre d’État, Premier ministre.
J’ai beaucoup voyagé à l’intérieur du pays, visité près de 240.000 hectares de terres arables, rien que dans le nord du Sénégal,  ces vastes étendues de terres de la Casamance, du Niani, du Boundou, du Ndiambour, du Djoloff, du Baol du Fouladou, du Cayor, du Fogni, du Casa, du Pakao et du Sine Saloum.
Les priorités absolues de notre politique économique seront l’agriculture et la transformation des produits agricoles pour créer de la valeur ajoutée.
Il est en effet évident qu’il faut sortir, dès maintenant, de cette économie duale où le secteur primaire, dont le pivot reste l’agriculture, est consommateur de main-d’œuvre mais peu compétitif et peu productif ;
un secteur secondaire encore évanescent, faute d’industrialisation forte ;
un secteur tertiaire dominé par le poids écrasant de l’informel et des services extravertis.
J’ai l’intime conviction que notre salut viendra de l’agriculture, plus précisément de la réorganisation et de la rationalisation de toute la filière agricole. L’approche consistera à ériger un grand domaine régalien de l’Agriculture et de l’Élevage.
On dit qu’un pays fait son Histoire, mais subit sa Géographie. Le Sénégal est béni car nous avons les 04 intrants nécessaires pour booster notre agriculture et notre élevage ; chemin faisant, amorcer une véritable industrialisation si nécessaire à l’éclosion de nos si belles potentialités.
Je veux parler :
1) De La force de la jeunesse qui sera canalisée et orientée vers les projets et
métiers agricoles/de l’élevage ;
2) De L’ensoleillement avec plus de 325 jours de soleil par an ;
3) Des vastes terres arables partout, comme je viens de l’affirmer ;
4) Près de 40 milliards de mètres-cubes d’eau de surfaces renouvelables en particulier avec des eaux de pluie estimées par l’ASPID à plus de 132 Milliards de mètres-cubes par an.
Je pense à une remise à plat totale des conservatismes dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage, que je pratique au quotidien en tant que paysan de Diagane Barka, et petit-fils de paysan, et avec l’expérience cumulée précitée.
Je sais où mettre le curseur pour amorcer la véritable révolution agricole dont le Sénégal a besoin pour atteindre la souveraineté alimentaire, à travers une meilleure gouvernance.
Si les Sénégalais me font l’honneur de m’élire en février 2024, dès mon élection, j’organiserai sans délai « les Assises nationales de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire » avec tous les acteurs et partenaires du secteur agricole ».

Cette révolution se fera autour de l’érection d’un système optimal de coopératives performantes des agriculteurs/éleveurs, et d’une bancarisation efficiente grâce à la Banque agricole qui jouera véritablement son rôle en milieu rural .
La loi sur le domaine national doit être modifiée et adaptée aux réalités actuelles tout en garantissant à nos populations rurales le maintien et le renforcement des acquis relatifs aux droits fonciers et domaniaux.
Je ferai naturellement d’autres propositions concrètes et chiffrées notamment pour détailler la faisabilité de tout ce qui précède in cha Allah.

Mes chers Compatriotes,

Un autre pilier de mon projet politique sera une meilleure gouvernance des secteurs extractif, des mines, du pétrole du gaz que nous nous apprêtons à exploiter.

Il s’agira ici de faire en telle sorte que les populations tirent profit de l’exploitation des ressources naturelles, dont l’Article 25 alinéa 1 de la Constitution leur confère le patrimoine : « Les ressources naturelles appartiennent au peuple  ».
Comme je l’ai indiqué plus haut, il est paradoxal que notre pays exploite en 2022 16 tonnes d’or dans la région de Kédougou, pendant que cette la région reste l’une des plus pauvres, voire la plus pauvre du pays.
Seize tonnes d’or sont extraites de notre sous-sol alors que nos bijoutiers, y compris le Comptoir national d’Or, n’arrivent pas à mettre la main sur un seul gramme de cet or !
Il est tout aussi insolite que la route de Bembou menant au site d’or de Sabodala, longue de 85 km, reste encore non bitumée alors que toutes ces tonnes d’or sont extraites de ce sous-sol.
Elle est où la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) ?
L’or n’est d’ailleurs qu’un exemple parmi d’autres.

La même situation prévaut en effet pour les licences de pêche, pour le zircon, les phosphates, le pétrole, le gaz, et j’en passe.
Il devient impérieux d’aller au-delà des pétitions de principe, des vœux pieux, pour un virage stratégique sur l’appropriation de nos ressources naturelles et sur leur gouvernance, au profit des populations. Ce sera l’un des axes forts de ma présidence, si les Sénégalaises et les Sénégalais me font l’honneur de m’élire Président de la République au soir du 25 février 2024.

Cette ambitieuse politique sera adossée à un renouveau de la politique de transport, notamment la revitalisation du chemin de fer, au niveau des terroirs du pays.
L’actuelle politique de transport de masse, centrée sur le triangle Dakar-Thiès-Mbour est une bonne chose, entendons-nous bien. Mais, il s’agit d’aller au-delà, d’opérer un véritable désenclavement du pays pour relier les zones de production aux zones de consommation ;
Fixer les populations locales dans leurs terroirs en acheminant les intrants par le train ;
Retrouver la joie du train qui siffle ;
De l’activité autour des gares traversées le long des corridors ;
Du Dakar-Bamako, de l’axe Thiès-Saint-Louis ;
Du train qu’il faudra construire sur l’axe Tambacounda -Kédougou, Tambacounda -Kidira-Bakel-Kanel-Matam. Tambacounda-Kolda-Ziguinchor pour exploiter de manière optimale les ressources de la belle et verte Casamance ;
Enfin, du train pour asseoir la véritable révolution industrielle du Sénégal par l’exploitation de nos 720 millions de tonnes de Fer de la Falémé ;
Un projet structurant en retard de plus de 40 ans !

Mesdames et Messieurs, Mes chers compatriotes,

Le troisième axe de mon projet concerne la réforme de l’Administration sénégalaise pour placer le mérite au cœur des décisions.
La République est au cœur de mon projet, et avec elle  la bonne gouvernance institutionnelle.
Ces douze dernières années, un profond malaise s’est installé au cœur du pacte républicain et de la perception de la justice, au premier chef.
Celle-ci, et c’est l’homme de loi qui vous le dit avec force, est un pilier, sinon le pilier essentiel  sur lequel repose tout l’édifice de la République : 

Si la justice s’effondre, tout s’écroule ;
Si la justice est chahutée, nos libertés sont menacées ;
Si la justice est contestée, nos relations humaines s’ensauvagent !
Il faut remettre la République à sa place, revenir à l’orthodoxie du Droit et de l’Etat de droit, du respect des procédures, de la jurisprudence, du droit positif, etc.

Mon projet proclamé : Debout, la République ! 

Oui, debout la République, forte mais humaine ;
Oui, debout pour le respect de l’esprit citoyen ;
Oui, debout pour la soumission de l’Etat au droit ;
Oui, débout pour une justice indépendante et moderne, proche du peuple au nom duquel elle est rendue, tournée vers un avenir radieux
Oui, debout pour une justice sans justiciers ;
Une justice qui ne tremble pas,

Mes chers concitoyens,

Je mettrai en œuvre, dès mon accession à la présidence de la République, une grande réforme administrative et territoriale, qui épouse les nouvelles dynamiques démographiques du pays.
A ce titre, la nouvelle carte administrative du Sénégal accueillera les régions de Podor, de Bakel et Mbour et pour faire ressortir les potentialités desdites zones et rapprocher davantage l’administration des administrés.

Mes chers concitoyens,

Je veux une République où la méritocratie sera le seul ascenseur social ;
Où l’enfant du village ou de la banlieue Kabatoki à Kaolack aura les mêmes chances que celui de la grande ville ;
Où l’agriculteur de Gainte Pathé aura les mêmes chances que le maréyeur de Mboro ;
Où la rizicultrice de Cabrousse aura les mêmes rêves de grandeur que le promoteur immobilier de la Petite Côte.
C’est cela le Sénégal que je veux que nous bâtissions ensemble ;
C’est la raison pour laquelle je suis le candidat de la réconciliation nationale !
Ce n’est un secret pour personne, la nation sénégalaise est aujourd’hui fracturée dans son unité.
Ma première mission sera de réconcilier les Sénégalais dans leurs diversités, c’est un impératif catégorique pour notre stabilité et notre sécurité collective, notre survie en tant que nation.

Dans ce sens, j’organiserai le « Congrès de Réconciliation de la Nation sénégalaise (CRNS) », dans lequel aucun segment de la nation ne sera exclu.
Au cœur de ce dispositif de réconciliation nationale, seront présentes nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité dont je salue le courage, la compétence, l’esprit républicain, le dévouement à la tâche.

Mesdames et Messieurs,
Mes chers concitoyens,

Main dans la Main, Epaule contre épaule, Brique par brique, Bloc par bloc.
Il va sans dire que le secteur de l’éducation, mais surtout de la formation professionnelle, sera un domaine où l’accent sera particulièrement mis ;
En revoyant les curricula, désormais et simplifiés et recentrés sur l’essentiel ;

Axés sur la formation à la citoyenneté, les savoirs et le monde du 21e siècle ;

En s’appesantissant sur les métiers du pétrole et du gaz ;
Sur des compétences pratiques, des know-how
Au-delà de l’approche quantitative, des chiffres, il s’agira de changer de paradigme, de modèle du système éducatif en le finançant davantage sur fonds propres, pour avoir une vraie marge de manœuvre.

Mesdames, Messieurs,
Mes chers concitoyens,

A côté de l’éducation, l’autre souffrance généralisée de la population actuelle  c’est la santé !
Nous souffrons toutes et tous, de l’inefficience de notre système de santé ; la Covid-19 nous en a administré la preuve. Même si les pouvoirs publics ont fait des efforts louables, force est de constater que le mal est plus profond que cela.
Figurez-vous, l’une des causes de la morbidité du récent incendie de Derklé qui a décimé presque toute une famille ; c’est justement l’absence d’un plateau technique médical pour la prise en charge des grands brulés, ces brulés au 3e degré !
Chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais sait que la survenance d’une maladie cardiovasculaire de type diabète, hypertension artérielle, cancer, insuffisance rénale plonge toute la famille dans la pauvreté, à cause du coût du traitement, d’ailleurs, souvent inexistant dans nos structures sanitaires dans les régions.
Quand on sait qu’un Sénégalais sur 3 souffre de l’hypertension artérielle, selon les données de l’Organisation mondiale de la Santé.
Le financement efficient et efficace du système de santé, adossé à une réorganisation et une réorientation optimale des ressources publiques du système de protection sociale, sont des points très importants de notre offre politique.
Nous y reviendrons dans les détails lors de la présentation de notre programme de gouvernement.
A côté du traitement médical, je mettrai l’accent sur la prévention, notamment en développant et en encourageant la pratique du sport dans toutes les disciplines, notamment celles qui permettent au Sénégal de se hisser à la cime des plus belles nations de sport.
Je compte faire du sport un puissant levier d’épanouissement de notre jeunesse  et un véritable vecteur de diplomatie.

Mesdames, Messieurs, Mes chers compatriotes,
Au gré des affectations de mon cher papa à qui je souhaite rendre ici un hommage appuyé car je lui dois beaucoup, sinon tout ce que j’ai de meilleur ;
A ma chère et tendre mère 
Qui est l’épine dorsale de ma vie ;
Je prie qu’Allah continue de lui accorder une longue et belle vie.
En ce jour spécial où je décide de briguer les suffrages de mes concitoyens, ce jour important de ma vie, disais-je, je vous affirme, mes chers compatriotes, que je me plais à rappeler

Que Je suis né à Kaolack ;
Que J’ai grandi à Guinguinéo, ma ville de cœur, puis à Kaolack,
puis à Oussouye, 
puis à Diourbel, dans le Baol et à Dakar où j’ai obtenu mon Bac et réalisé mes humanités à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en y décrochant une Maitrise en Droit et en réussissant le Concours d’Aptitude à la Profession d’Avocat – CAPA.

Qu’en définitive, je suis un fils du Sénégal que je parcours depuis une cinquantaine d’années d’Est en Ouest et du Nord au Sud.

J’ai plaidé comme jeune Avocat dans la quasi-totalité des cours et tribunaux de nos régions ; j’ai ainsi touché du doigt les problématiques auxquelles étaient confrontées nos populations, hors de Dakar, dans l’arrière-pays.
J’ai côtoyé le peuple sénégalais dans toute sa diversité ;
Dans sa résilience quotidienne,
Sa belle résilience, dans ses combats quotidiens ;
Dans ses moments de doute ; ses moments d’euphorie ;
Durant les 03 années où j’étais Premier Ministre, jamais n’ai-je passé un week- end à Dakar ;
Car, j’ai toujours voulu vivre avec les Sénégalaises et les Sénégalais leurs situations, sans fard ni filtre, directement dans leur contexte, en veillant d’y apporter des solutions efficaces, concrètes et pragmatiques.

Mesdames, Messieurs, Mes chers compatriotes,

Le Sénégal est un pays de foi, musulmane comme chrétienne, disons un pays d’une laïcité positive.
C’est pourquoi j’ai toujours veillé, durant mes 40 ans de vie politique, à entretenir d’excellentes relations avec nos autorités religieuses, ciment de la concorde de la nation sénégalaise.
J’entretiens de bonnes relations avec tous les foyers religieux du pays ; Talibé muurid et disciple de Serigne Abdou Khadre Mbacké, ke suis très lié à la famille de Mame Seydi El Hadji Malick Sy, dont certains des membres, et pas des moindres, sont apparentés à mes parents ;
Je salue le sens et la portée internationale de la Fayda tidiane de Cheikh Al Kislam Mawlana Baye Niass  dont mon grand-père était un des premiers disciples ;
Je magnifie l’esprit de Mame Bou Kounta Ndiassane  et de Mame Seydiuna Limamoulaye .
Je voue une immense admiration pour Seydina Issa Rouhou Laye  ;
Et une grande affection pour le clergé dont l’éclat a été fort bien incarné par  feu le Cardinal Hyacinte Thiandoum ;
Le Cardinal Théodore Adrien Sarr, feu Monseigneur Maixant Coly  de Ziguinchor et aujourd’hui par Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar.
Je leur transmets mes respectueuses salutations.

Mesdames et Messieurs, Chers compatriotes,

Tout ceci me fonde à garder l’ambition de servir mon pays. J’ai l’ambition de servir mon pays, de créer du lien, de fédérer les énergies positives, de décloisonner les initiatives , de libérer toutes les belles et extraordinaires potentialités ;
de nos enfants, de notre jeunesse ;
de nos femmes, de nos hommes .

Comme disait Lamine Guèye : ” J’aime ce pays d’un amour qui m’arrache les larmes ! ” 

Et c’est sur cette note d’espoir que je vous tends la main, hommes, femmes de tous âges et conditions sociales,  pour redresser la barre ensemble en 2024 et replacer au cœur de notre pacte républicain une gouvernance humaine, efficace et efficiente.
Vive la République,
VIVE le Sénégal.