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Reprise du dialogue politique: Mon Général a convoqué ses troupes ! Une dernière danse pour les élections locales ? Par Fanny ARDANT

Les travaux du dialogue politique vont reprendre dans les prochains jours ; ils avaient été suspendus en raison de la Covid-19 au Sénégal.  Les différents pôles présents autour de la table de concertations sont convoqués ce mercredi 18 août 2020 au siège de la CENA pour définir les modalités. Une occasion en or pour l’opposition de se fixer pour une bonne fois sur la date butoir des élections locales qu’on ne cesse de repousser sans anicroche.

Arrêtés depuis le 28 mars dernier suite à la proclamation de l’état d’urgence assorti du couvre-feu lié à la pandémie de la Covid-19 au Sénégal et les moult réactions pour exiger la reprise du dialogue politique, les travaux redémarrent. En effet, le général Mamadou Niang, président de la Commission cellulaire du dialogue politique, va reprendre du service. L’on apprend qu’il a convoqué, ce mercredi 19 août 2020, les plénipotentiaires des partis politiques au siège de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Pour ainsi converser des modalités de reprise. Cependant, chaque pôle (pouvoir, majorité, non-alignés) enverra deux (2) plénipotentiaires.

Comme il est évident que la circulation du virus continuera des mois, dans tous les pays, il ne faut pas s’attendre à ce que à  jour J on arrive à avoir zéro cas. Et pour la reprise du dialogue politique qui se fera dans les prochains jours, les participants devront, eux aussi, apprendre à dialoguer en présence du virus, comme l’avait proposé le chef de l’État Macky Sall dans son discours à la Nation sénégalaise le 11 mai dernier : « Il faut apprendre à vivre avec le virus ». Et voilà que cette même Covid-19 qui a suspendu le dialogue politique menace implicitement la tenue des élections locales  du 28 mars 2021. D’ailleurs, les acteurs politiques avaient alerté sur la nécessité de reprendre au plus vite les discussions au risque d’hypothéquer le scrutin en vue. Car pour eux, la Covid-19 ne saurait être un prétexte pour suspendre des questions aussi essentielles que celles qui touchent à la vie de la Nation et qui étaient en train d’être discutées.

 

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