Pds : L’avant-dernier virage

Chronique

Avant-dernier virage

du Parti démocratique sénégalais

Depuis 12 ans, le PDS de Maître Wade se cherche, bafouille, cafouille et tergiverse au sein du landerneau politique.
Abdoulaye Wade, le père de la démocratie sénégalaise, le fondateur d’une opposition mûre, souple, dure et intelligente, a tout donné à la politique sénégalaise et a même insufflé aux Africains l’intelligence politique grâce à SOPI, son slogan favori.
Ses trouvailles pour entrer et sortir des régimes adverses, teintées de sagacité et surtout pleines de hardiesse, ont fait de lui un homme politique hors du commun.
Aujourd’hui, son legs patauge entre des mains inexpertes et fragiles devant la véracité de partis nouveaux, chanceux mais aussi très actifs dans tout le pays.
Le parti de Wade est certes ancré dans les mœurs partout dans le pays. Pour preuve, le seul nom d’Abdoulaye Wade draine des foules inimaginables, tant l’homme est populaire au Sénégal.
“Travailler, beaucoup travailler et toujours travailler” était son credo.
Et pour cause, l’ancien président refuse, et d’être vieux qui doit se reposer ou d’arrêter la politique, ce sens du combat qu’il a dans son sang.
Au delà de sa jeunesse “fer de lance” d’antan de son parti, il avait cru et a réussi à faire émerger la presse, qu’il utilisait à fleurets mouchetés comme arme d’équilibre et de démocratie parfaite  : Takussan, Démocrate, Sopi…etc.
Aujourd’hui, ses nouveaux partisans semblent souffrir le martyr en voulant la plupart relever les défis et la vision de Gorgui.  Ils attendent un sauveur invisible et muet comme une carpe, véritable adepte de la dissimulation sur sa personne et sur ses dires. Et comme un “dieu politique” qu’on vénère et qu’on ne doit jamais voir sauf par surprise contrairement à Wade père, Karim pour ne pas le nommer, fait encore dormir  ceux qui croient au libéralisme social, fruit de la vision du président Wade.

Ndiémé Yaye Doute