Ousmane Sonko, homme de l’année
Ousmane Sonko homme de l’année
Il a fait feu et flamme…
Les feux de la rampe ont remplacé ceux de la rue, les ors du palais les flammes qui ont parsemé le « parcours du combattant »…
Sonko a réussi son projet en trois ans, entre 2021 et 2024, après y avoir réfléchi entre 2016 et le confinement dû à la pandémie de la Covid-19.
Le « temps politique » a sa propre vitesse.
Sur la scène politique, c’est à la vitesse du météore. Sonko, un extraterrestre ?
Sur quelle planète de notre système solaire pourrions-nous le placer ?
Pas facile de choisir car l’homme politique Sonko s’est déplacé d’une planète à l’autre.
Dans cet exercice, il s’est montré imbattable…
Homme-orchestre, il est au four et au moulin, l’alpha et l’oméga.
La stratégie déployée, l’art de vaincre, ressemble pourtant fort à une stratégie longuement mûrie. Mais une stratégie est toujours associée à des tactiques multiples.
La tactique reste toujours et par définition l’art de mener des opérations isolées…
Sonko a été un fin tacticien.
Son discours politique, le discours adressé notamment à la jeunesse qui a fait de lui son « héros », est un discours destiné à mobiliser les foules et à les mettre en mouvement…
Ces grands mouvements de foule l’ont aidé dans le déroulement de son programme politique.
A-t-il lu et relu « La théorie de l’insurrection » de Lussu Emilio ?
« Sortir du labyrinthe » : il a su, en toutes circonstances, trouver le « fil d’Ariane ».
Son exploit politique a été impressionnant et il a été réalisé en deux étapes « visibles et palpables » :
– faire gagner l’homme du parti qu’il dirige, et qu’il a su habilement choisir, à l’élection présidentielle du 24 mars 2024,
– conduire lui-même la liste de son parti – le Pastef – aux élections législatives disputées le 17 novembre 2024 et les remporter « haut la main ».
« Veni, vidi, vinci »
« Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu… »
Ainsi parlait Jules César…
« Avis partagé
Pour lui comme pour Notre-Dame de Paris, c’est une « renaissance »…
Ou encore le Phénix qui renaît de ses cendres…
Vous avez bien tracé la perspective et vous seul saurez trouver les « articulations ».
J’ai déjà écrit sur lui, notamment dans : « Sonko : je suis une force qui va… ». Article publié le 3 novembre 2024. Confirmé le dimanche 17 novembre 2024 par les résultats. Seul le journal Le Devoir l’a fait.
Bravo encore ».
Une lecture moins spirituelle que ce témoignage de notre principal contributeur Vovo Bombyx conclurait à une symbiose entre un homme et son peuple et relèverait que l’homme a encore du chemin à faire, avec un cycle politique nouveau.
L’ingénieur Christian Beullac devenu ministre français de l’Éducation en 1978 invitait à dompter « l’impulsion sauvage » pour faire du petit de l’homme un homme. Ousmane Sonko a fait une meilleure lecture de son temps tourmenté en deux générations en invitant au contraire à libérer la colère, fondamentale en société, comme le voyaient venir Hessel et BHL (« La barbarie à visage humain », 1977.
« Indignez-vous ! est un essai de Stéphane Hessel publié en 2010. Cet opuscule, d’une trentaine de pages, qui défend l’idée selon laquelle l’indignation est le ferment de l’« esprit de résistance » est devenu un phénomène d’édition » (Wikipedia).
Vovo Bombyx,
avec La Rédaction