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La Ligne du Devoir

Ne pas citer la source de son article  De notre correspondant en France, Tidiane SÈNE, Toulouse

Si les procédures destinées à protéger un système sont manipulées pour obtenir un résultat souhaité, parce qu’on ne peut plus produire ou qu’on est pressé, on tombe sous le coup de la triche, quelles qu’en soient donc les motivations. Il est des moments de la vie où la paresse, l’angoisse ou la recherche du gain facile peut pousser à la triche pour atteindre ses objectifs. Ainsi, les objectifs pour atteindre cette finalité sont nombreux. Avec la tricherie, on enfreint certains principes établis comme règles dans l’idée d’en trouver un avantage visible ou invisible. Dans la vie, il y’a différentes sortes de triches à tous les niveaux. Que ce soit dans toutes les manifestations, les jeux, en calquant autrui pour le plagier, en trichant dans les examens, en copiant sur le voisin, en faisant du copier-coller ou en imitant l’autre sur tout ce qui est bon ou mauvais, la triche est toujours présente. La triche est aujourd’hui favorisée par l’Internet et les autres médias. Avec un seul clic, on peut reprendre tout ce qui a été dit ou écrit par quelqu’un sur un quelconque évènement.

La sanction est le seul remède contre le tricheur. Cette sanction peut être verbale, sous forme de remontrances, d’emprisonnement, d’amendement ou enfin, de correction sur le prévenu ou enfin de jugement sur sa conscience. Par contre, ceux qui n’ont jamais triché de leur vie sont bien évidemment les plus heureux sur cette planète car ils ne ressemblent à personne. Mais la plupart des hommes ont triché, ne serait-ce qu’une fois dans leur vie. L’essentiel est d’être complètement guéri de cette tentation de facilité qui vous accompagne et vous aliène. La concurrence, le gain facile et la recherche du succès sont très souvent ce qui pousse des citoyens consciemment ou quelquefois inconsciemment, à s’adonner à de telles pratiques sans pour autant saisir la véritable portée d’un tel acte. Fouler aux pieds les principes de vie en société peut entraîner des conséquences morales.  D’autres actes aussi répréhensibles sont à déplorer concernant, pour une définition plus large, « le bras long », le copinage, le parti-pris et le favoritisme qui peuvent se présenter sous forme de triche. De ce point de vue, l’encyclopédie libre « Wikipédia » nous dit que « les règles enfreintes peuvent être explicites, ou provenir d’un code de conduite non écrit basé sur la moralité, l’éthique ou la coutume. L’identification de la tricherie est un processus potentiellement subjectif ».

La triche est donc une faute parmi tant d’autres incorrections blâmables. Sur le plan des relations humaines, notamment en couple, la tricherie peut envenimer les relations entre époux jusqu’à finir par un divorce si le pardon pouvant effacer la faute ne suit pas. « Une personne décrite comme un « tricheur » ne triche pas nécessairement tout le temps, mais se repose plutôt sur une tactique trompeuse au point d’en acquérir la réputation ». Reconnaissons aussi que la triche est aussi utilisée comme un moyen de survie pour certains qui utilisent ce procédé pour camoufler leur faiblesse, manquement, pour desserrer un étau dont ils sont assujettis. La triche enfin peut être un jeu fourré pour tromper dans le sens de taquiner, de tourner en dérision pour ridiculiser et faire mal sciemment. Mais les résultats d’un tel acte ne sont pas toujours comme on l’envisageait au début.

En tout état de cause, « la triche est moralement abjecte » disait Pathé à mon endroit.

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