Louga : Un anniversaire de Haut Conseil
Louga
Le Haut conseil
pour un anniversaire
Un anniversaire, le Premier juillet, et une visite du Haut conseil des Collectivités territoriales pour “la viabilité des départements” en termes de “capacités financières, d’évaluation des projets de développement, des difficultés de financement avec les communes et les recommandations pour des départements viables“.
MMDIÈNE
Le Premier juillet 2024, un autre anniversaire plein de symboles et riche de séquences temporelles rythmant la gloire de hauts faits historiques ; Madame Ndèye Nguénar Mbodj sera la première femme patronne du Comité régional de Développement et elle a été cheftaine du CDD. Aussi la visite au conseil départemental de Louga d’une délégation du Haut conseil des Collectivités territoriales ce 02 juillet fut-elle une longue journée pour une équipe de quinze experts du HCCT, membres de l’administration de l’institution dirigée par Mme Aminata Mbengue Ndiaye. Qui a bénéficié de l’agrément du président Mberry Sylla pour l’organisation de la 3ème session ordinaire 2024, dans le cadre de l’acte III de la Décentralisation, sur le thème de la “viabilité des départements“.
L’objectif était d’échanger sur “les capacités financières, l’évaluation des projets de développement, des difficultés de financement, les rapports avec les communes et les recommandations pour des départements viables”. Pour retracer les étapes successives du bilan des réalisations de M. Mberry Sylla, le tout livré par un support audiovisuel largement illustré et commenté par le secrétaire général Yéri Bâ. Qui s’est acquitté de cet exercice suivi de dix interventions pertinentes des techniciens et des bénéficiaires.
Le CRD, le CDD, L’ARD et tous les collaborateurs du HCCT, les cadres politiques du Parti socialiste, les leaders religieux et des porte-parole du monde rural ont également saisi le micro. “Magnifiant la décentralisation régionale et l’implication directe des terroirs”.
Louga, qui dépendait de la tutelle de la région de Diourbel, a décroché son autonomie administrative, économique, voire politique.
Abdou Diouf fut le premier Premier ministre de cette contrée traditionnelle familièrement baptisée “Le Ndiambour” regroupant des entités familiales et économiques, liant les premiers Modou-Modou. Puis les Fatou-Fatou du fait d’une prononciation plus aisée des Français. Dont une ville à été jumelée à Louga, renseignent encore les Encyclopédies : “Capitale de région au nord-ouest du Sénégal de 82.000 habitants. Millau est jumelée avec Louga depuis 1963”. Un embryon qui deviendra une coopération décentralisée stratégique, culturelle des plates-formes et des supports médiatiques innovants.
Les Nouvelles technologies de l’information et de la communication feront le reste : “Le Cercle de la Jeunesse de Mademba Diop en avait fait un tremplin”. Pour un envol majestueux vers d’autres sphères théâtrales européennes. Le Premier ministre Abdou Diouf avait fait appel à l’étranger pour collecter le surplus de cultures.
La sécheresse de la 8ème région et dans l’ancienne capitale Saint-Louis put constituer un grenier géré par la Croix-Rouge sénégalaise. L’Asac Ndiambour put accéder en D1 sous le magistère du ministre Maguette Diouf, frangin du successeur du président-poète Léopold Sédar Senghor.
Bécaye Diakhaté, préfet, était promu premier gouverneur. Cette capitale entrait dans l’ère de la modernité. Grâce également au milliardaire El Hadj Djily Mbaye. Des personnalités marquantes s’appuyaient sur leur influence politique pour asseoir un autre statut d’envergure.
Aujourd’hui, Mme Ndèye Nguénar Mbodj, alors préfète, est gouverneur. Une première.
Mamadou Mansour DIÈNE