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Louga : Le Niébé, l’amer des batailles

Louga

La fin des haricots

Les mères de familles se battent pour dakhine mbeup avec un petit niébé, sans compter le ndambé. Les opérateurs semenciers du niébé élèvent la voix ; à Louga, cette spéculation agricole nourrit de nombreuses familles… et elle manque dans la distribution des semences. C’est la fin des haricots, littéralement.

MMDIENE

“On ne jouait pas d’argent mais des haricots secs. La fin des haricots signifiait donc la fin de la partie. Par extension, cette expression a été utilisée pour parler d’une situation critique, avec la perte de tout espoir”. 

Cette citation tirée du Wikipedia vaut bien le conclave tenu à Louga autour du Niébé. Car, moins qu’un conclave dans un réceptif hôtelier de la place mais plus qu’une simple déclaration devant la presse locale, la sortie médiatisée des opérateurs semenciers du niébé a néanmoins retenu l’attention des mères de famille.

Le sujet évoqué par les tonitruants porte-parole successivement désignés a porté sur les semences de niébé, un produit très prisé dans différents plats concoctés : au petit-déjeuner; le akara en sandwich fait l’objet d’une commande spéciale ; le déjeuner est relevé avec les différentes variétés de …niébé. Il y a le dakhine, le bassi ou le ndambé. Or, les semences manquent ou tardent à être distribuées. Comme les semences d’arachide.

Mamadou Mansour DIENE