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Législatives : Un Pds à 5% ?

Législatives

Au soir du 17 novembre

Alors que le Parti démocratique sénégalais vaut au moins 20% de l’électorat, des Pastefiens ironisent sur les moins de 5% que représenterait ce parti que Macky Sall a réduit durant tout son règne de 12 ans, à sa “plus simple expression”. 

Dans une “reluctance puérile à la limite pusillanime”, l’opposition cherche une bouffée d’oxygène en se regroupant, pour se lancer à la recherche de voix pour occuper la majorité à l’Assemblée nationale afin de survivre.
Le Pastef qui semblait hier minimiser le poids du soutien du Parti démocratique sénégalais durant la Présidentielle passée sera édifié : quand certains membres du parti de Wade pensent; eux, qu’avec leurs derniers chiffres de 500.000 électeurs, ils font au moins un pourcentage 20%, des Pastefiens ironiseront sur les moins de 5% que représenterait ce parti que Macky Sall a réduit durant tout son règne de 12 ans, à sa “plus simple expression“.
Devant la configuration politique actuelle avec une assemblée dissoute, le PDS seul, doit prouver sa massification surtout avec les derniers renouvellements abracadabrants et chaotiques de ses instances. Le principal parti de tous les libéraux doit se mesurer à ses pairs, et conforter sa suprématie et sa prééminence réelle, voire son poids supposé, pour envisager les élections présidentielles de 2029.
D’autre part, le Pastef a du pain sur la planche : le parti présidentiel qui a gagné au premier tour doit prouver sa légitimité d’il y a à peine six (6) mois.
A défaut, une motion de censure qui planerait sur sa tête comme une épée de Damoclès ne laissera aucun répit à ceux arrivés accidentellement ou par populisme au pouvoir.

Le 17 novembre, date fatidique, nous édifiera définitivement sur l’avenir d’un Sénégal “libéré” mais qui continue de vivre le cauchemar des innombrables accidents de route, la recrudescence de l’émigration et la pauvreté qui ronge les familles en face de milliardaires repus, sans vergogne et impunis.

Ndièmé Yaye Doute.