Le palindrome des abris provisoires
Le palindrome des abris provisoires
Le palindrome des 7.227 abris provisoires recensés selon un communiqué du 2 juillet à l’occasion de la visite conjointe Ministères de l’Education nationale et des Forces armées du 3 juillet à Sédhiou révèle la polysémie avec laquelle ce problème a été abordé jusqu’ici : où et par quel bout commencer, si les deux se valent ?
Le lancement, ce jeudi 3 juillet à Sédhiou, du programme dit d’Urgence de Remplacement des Abris provisoires avec un financement de 5 milliards pouvait être soumis à un brainstorming qui aurait ouvert les perspectives et confirmé l’alternative beaucoup moins onéreuse du préfabriqué envisagé par un ancien argentier qui s’est heurté à des choix plus compliqués du béton et de l’acier dont la durée de vie semble limitée dans certaines zones difficiles d’accès et où les conditions climatiques ne sont pas meilleures.
L’Armée en bivouac dans la zone aurait pu inspirer les visiteurs dans une alternative à la tente pour parer au plus pressé et apporter une solution de transition dans des zones où il sera difficile d’imposer le ciment. Enfin, ces offres qui tiendraient compte du contexte géographique auraient pu expliquer le protocole choisi pour le préscolaire–2.113–, l’élémentaire–3.610–, le moyen–859– et le secondaire –645–.
L’échéance de l’horizon 2029-2030 ressemble trop à un bilan à capitaliser en cas de retour vers les électeurs.
Le ministre des Finances qui avait avancé l’alternative du préfabriqué a une idée du coût, de la durée et de l’ingénierie.