La Toute Première De Louga
Louga : De Bécaye Diakhaté à Ndèye Nguénar Mbodj
Une première
Une préfecture et une gouvernance : 2 particularités, deux destins quasiment similaires pour un homme et une dame.
Chefs du Comité départemental de Développement primés simultanément successivement patrons du Comité régional de Développement.
Il s’agit de Bécaye Diakhaté (ici derrière le président Senghor, entre Abdou Diouf et le maire de Louga Mansour Bouna Ndiaye) et de Ndèye Nguénar Mbodj.
Chose inédite.
Bécaye Diakhaté, le tout premier, une première, Ndèye Nguénar Mbodj, préfète, a été propulsée à la gouvernance tout de suite, sans une affectation intermédiaire, une toute première aussi.
Panorama régional de Mamadou Mansour DIÈNE

En plus d’une première dame patronne du Comité régional de Développement (Crd), la gente féminine trône à la préfecture voisine, au commissariat de police, à l’élevage. La capacitation d’opératrices productrices et transformatrices de produits, notamment halieutiques et horticoles symbolise définitivement Louga qui sent la touche féminine dans le développement local.
Louga : Une autonome endogène intégrale : administrative, politique, financière, agricole, féminine. Toute une page d’histoire palpitante. Avec des séquences temporelles inédites.
Premier jet d’un panorama exceptionnel. A se tresser des lauriers plutôt que des chignons.
Passation de service entre préfètes. Tenues traditionnelles
Commençons par la fin.
La restauration d’édifices publics qui symbolisent nos institutions étatiques, départementales et municipales s’imposait, ayant subi l’usure du temps ; nous y reviendrons dans ce large panorama que nous réservons à la 8ème région, de Bécaye Diakhaté, son premier gouverneur, à Mme Ndèye Nguénar Mbodj, la dernière, une première, en fait.
La touche féminine est évidente avec une préfète dans les environs : une belle toilette, un bel embellissement, une peau neuve pour Louga, capitale de la huitième région du Sénégal.
Départ ou point de chute des marches autorisés. Remise de cahiers de doléances multiformes. Le Ndiambour traditionnel décroche du Baol, tient à la sacralité, à la solennité du symbolisme du pouvoir central. Ça, c’est l’histoire de la gouvernance retenue par la chronique locale.
Spécificité : une première dame patronne du Comité régional de Développement (Crd) ; particularité locale : première femme préfète dirigeante du Comité départemental de Développement (Cdd) promue gouverneure ( Ndèye Nguénar Mbodj).
Constat : la gente féminine trône au commissariat de police. À l’élevage. Capacitation d’opératrices productrices et transformatrices de produits, notamment halieutiques et horticoles. Mme Ndèye Nguénar Mbodj a apporté la touche féminine à la gouvernance en restauration complète.
Tresser des lauriers à Khaly ak Ciré plutôt que les chignons
La beauté féminine relevée par la Chambre des métiers. Merci à Khali et à Ciré.
Face au génie calculateur masculin, il faut une coquetterie féminine pour exercer une fascination certaine pour trouver un mari ou fixer l’époux. Avec les cheveux bien tressés.
Une heureuse initiative de la Chambre des métiers de Louga d’organiser un séminaire de formation en coiffure.
Le thème a porté, opportunément, sur “le relèvement en esthétique”, a expliqué le secrétaire général Ciré Diop. Le président Khali War -photo–a également bien salué l’initiative. Et les 3 Fpt mises à contribution ont offert l’atelier de formation (du 23 au 27 janvier).
20 coiffeuses professionnelles sélectionnées ont pu bénéficier de l’encadrement d’un cabinet d’experts de haute volée pour renforcer la capacité et l’ingéniosité des tresseuses locales.
On insistera aussi sur l’onglerie et sur l’esthétique, bref tout ce qui concourt à la beauté féminine.
La cérémonie de clôture sur laquelle nous reviendrons fera certainement affluer des candidats. Déjà Louga compte une association d’une vingtaine de coiffeuses.