Ephémérides : Un Wharf pétrolier à Dakar
Ephémérides
Un Wharf pétrolier à Dakar
11 Juillet 1956
Le gouverneur Xavier Torre, Secrétaire général de l’Afrique occidentale française (AOF), inaugure le wharf pétrolier de Dakar.
Wikipedia-Grâce à la position stratégique que lui confère une rade bien abritée, il est aujourd’hui le troisième port de la sous-région après le Port Autonome d’Abidjan et le Port de Lagos et se classe au neuvième rang sur le continent.

Conduites par le capitaine Protet, les troupes françaises prennent possession de la côte en 1857. Les travaux du port commencent en 1862 et en 1866 celui-ci est inauguré.
En octobre 2007, Dubai Ports World (DP World) signe avec le Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré un accord pour une concession de 25 ans sur le terminal à conteneur du port, marquant ainsi une nouvelle percée d’entreprises des États du Golfe en Afrique francophone, à l’approche du 11e sommet de l’Organisation de la conférence islamique à Dakar en .
11 Juillet 1890
Suppression du Détachement de gendarmerie du Sénégal qui existait depuis 1843. En octobre de la même année, les gendarmes indigènes deviendront des gardes régionaux répartis entre les cercles. Le détachement de gendarmerie ne sera rétabli qu’en 1899.
11 Juillet 1988
Ouverture à Dakar d’une réunion du Conseil général de l’Interafricaine socialiste et démocratique. Créée le 28 février 1981 à Tunis, l’Interafricaine socialiste et démocratique se donne pour tâche d’œuvrer au renforcement des relations entre les partis socialistes démocratiques afin de promouvoir, dans l’égalité et le respect mutuel, une coordination féconde et permanente au profit du développement du continent et de l’émancipation de ses peuples.
11 Juillet 2007
Décès à Dakar à l’âge de 77 ans de Maître Babacar Niang. Il avait été candidat à la présidentielle du 21 février 1993, sous la bannière de sa formation politique, le Parti pour la Libération du Peuple (PLP), et avait obtenu 0,81% des suffrages.
11 Juillet 2013
Signature à l’Ambassade du Sénégal à Paris par le ministre de la Culture de la convention de legs à l’Etat du Sénégal de la collection d’œuvres de l’artiste peintre saint-louisien Iba Ndiaye décédé à Paris le 4 octobre 2008 à l’âge de 85 ans.
https://www.histoire-immigration.fr › iba-n-diaye–Lorsque Iba Ndiaye arrive en France en 1948, à 20 ans, il se dirige vers des études d’architecture à l’École régionale des beaux-arts de Montpellier, avant de poursuivre ses études à l’École des beaux-arts de Paris. Parallèlement, il fréquente les ateliers de Montparnasse, comme celui d’Ossip Zadkine, auprès duquel il redécouvre la sculpture traditionnelle africaine.
Nourri par les mouvements anticolonialistes et la pensée de Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire sur la Négritude, Iba Ndiiaye puise dans la culture européenne une inspiration et une technique – la peinture à l’huile –, tout en conservant une singularité qu’il traduit dans ses œuvres. L’indépendance de son pays précipite son retour au Sénégal en 1959. À l’invitation de Senghor, il participe à la création de la Maison des arts du Sénégal, où il fait en 1962 sa première exposition personnelle et où il enseigne jusqu’en 1966. Au sein du département « Arts plastiques » et contrairement aux enseignements existants basés sur l’instinct, le programme de Ndiaye fait appel à des techniques d’atelier et à l’étude de l’histoire de l’art africain et européen, une « éducation de l’œil indispensable », selon ses propres mots. Si ce souci de connaissances rejoint l’affirmation d’une nouvelle identité africaine, dans la lignée des indépendances, l’enseignement d’Iba N’Diaye est critiqué pour son regard tourné vers l’Occident, à rebours des pensées de Senghor qui s’appuient sur les notions d’identité, de tradition et d’authenticité nationale. En 1966, il participe au premier Festival des arts nègres de Dakar, événement fondateur pour la reconnaissance internationale de la contribution des artistes et écrivains africains aux grands courants de pensée mondiaux.
11 Juillet 2013
Adoption, en conseil des ministres, de la Stratégie nationale de Bonne gouvernance. Cette option vise à consolider le dispositif institutionnel mis en place pour améliorer les modes de régulation et de gestion des affaires publiques.