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Endettement : Vendre la peau de l’ours

Endettement

Le régime sortant a vendu la peau de l’ours avant    de l’avoir tué

La  perspective des revenus importants provenant de l’exploitation des hydrocarbures récemment découverts a conduit le régime sortant à vendre la peau de l’ours avant qu’il ne soit tué. Le Sénégal aurait pu faire l’économie d’un endettement excessif qui le plonge dans le tonneau des Danaïdes : “Soule bouki, souli Bouki” est une pseudo solution.

Le régime récemment congédié par les électeurs a été imprudent en usant immodérément de l’endettement pour des infrastructures dont les mises en place étaient loin d’être urgentes. Le pays avait en perspective des revenus importants provenant de l’exploitation des hydrocarbures récemment découverts.
La peau de l’ours à été vendue avant qu’il ne soit tué et ce qui n’a pas été élégant dans la gestion du dossier des hydrocarbures, c’est l’immixtion du quidam Timis à la réputation ténébreuse et bien connue. Ce qui est déplorable et impardonnable, c’est un ministre qui signe un rapport de présentation mensonger pour faire signer un décret donnant des droits à cet individu des droits sur des ressources naturelles importantes pour l’économie du pays.
Les autorités de l’époque sont d’autant plus inexcusables qu’elles avaient été mises en garde par l’Inspection générale d’Etat sur le caractère dolosif du dossier.
L’endettement excessif actuel du Sénégal aurait pu être évité. En la matière l’approche “Soule bouki, souli Bouki” est une pseudo solution : L’endettement extérieur conduit à une mise sous tutelle des pays qui en usent.

Ababacar Sadikh DIAGNE