GMT Pile à l'heure, Génération Média&Technologies,la ligne du Devoir.

« Une ligne éditoriale très soixante huitarde, une approche iconoclaste sur fond de culture humaniste ».

Emigration : Ave, Cesar !

Émigration clandestine-A mari usque ad mare,

ceux qui vont mourir vous saluent

Quand les meilleurs d’entre nous s’en vont mourir en mer

Les migrants africains sont victimes d’une forme de sélection naturelle:  ce sont les plus forts, les plus résistants et les plus déterminés qui survivent au voyage ; cette sélection naturelle profite aux nations les plus riches, qui profitent de la main-d’œuvre qualifiée et motivée des migrants.

Depuis des siècles, l’Afrique est le théâtre d’une tragédie humaine : des millions de personnes, jeunes et en bonne santé, quittent leur continent natal en quête d’une vie meilleure en Europe. Mais ce voyage est souvent périlleux et meurtrier.

Les migrants empruntent des routes dangereuses, en passant par le Sahara ou la Méditerranée. Ils sont souvent victimes de violence, d’exploitation et de discrimination. Et nombreux sont ceux qui perdent la vie en cours de route.

Ces migrations sont comparables à la traite des Noirs, qui a conduit au déplacement forcé de millions d’Africains vers les Amériques. À l’époque, les esclaves étaient transportés dans des conditions inhumaines et beaucoup d’entre eux mouraient en route.

Aujourd’hui, les migrants africains sont victimes d’une forme de sélection naturelle. Ce sont les plus forts, les plus résistants et les plus déterminés qui survivent au voyage.

Cette sélection naturelle profite aux nations les plus riches, qui profitent de la main-d’œuvre qualifiée et motivée des migrants.

Pour arrêter cette hémorragie, l’Afrique doit trouver un moyen de créer des opportunités économiques et sociales pour sa population. Elle doit également mettre fin à la corruption et à l’instabilité politique, qui sont des facteurs importants de la pauvreté.

Parallèles avec la traite des Noirs

Les migrations africaines actuelles présentent de nombreux parallèles avec la traite des Noirs.

Les deux phénomènes sont motivés par la pauvreté et la recherche de meilleures conditions de vie.
Les deux voyages sont périlleux et meurtriers.
Les deux phénomènes sont le résultat de politiques et de pratiques oppressives.

Dans le cas de la traite des Noirs, les Européens ont exploité la pauvreté et la vulnérabilité des Africains pour les réduire en esclavage. Dans le cas des migrations actuelles, les institutions financières internationales, les gouvernements africains et les trafiquants d’êtres humains contribuent à la mise en danger des migrants.

La sélection naturelle

Le voyage vers l’Europe est un processus de sélection naturelle : seuls les plus forts, les plus résistants et les plus déterminés survivent.

Cette sélection naturelle profite aux nations les plus riches, qui profitent de la main-d’œuvre qualifiée et motivée des migrants.

En Afrique, cette fuite des cerveaux est une catastrophe. Elle prive les pays du continent de leurs ressources les plus précieuses.

Les conséquences pour l’Afrique

La fuite des cerveaux a de graves conséquences pour l’Afrique. Elle prive les pays du continent de leurs ressources les plus précieuses, à savoir les jeunes et les talents.

Cette situation contribue au retard de développement de l’Afrique. Elle empêche les pays du continent de relever les défis auxquels ils sont confrontés, tels que la pauvreté, la malnutrition et les maladies.

Les solutions

Pour arrêter cette hémorragie, l’Afrique doit trouver un moyen de créer des opportunités économiques et sociales pour sa population. Elle doit également mettre fin à la corruption et à l’instabilité politique, qui sont des facteurs importants de la pauvreté.

L’Afrique doit également s’unir pour dénoncer les politiques et les pratiques qui contribuent aux migrations. Elle doit exiger des institutions financières internationales qu’elles mettent en place des programmes de développement qui répondent aux besoins des Africains.

Conclusion

Les migrations africaines sont une tragédie humaine. Elles sont le résultat de politiques et de pratiques oppressives, qui contribuent à la pauvreté et à l’instabilité en Afrique.

L’Afrique doit trouver un moyen d’arrêter cette hémorragie. Elle doit créer des opportunités économiques et sociales pour sa population, et mettre fin à la corruption et à l’instabilité politique.

Le périple écologique est un phénomène complexe qui touche l’ensemble de la planète. Il est causé par une multitude de facteurs, notamment la croissance démographique, l’industrialisation, la pollution et le changement climatique.

Le Pape François a abordé cette problématique dans son encyclique Laudato Si, publiée en 2015. Dans cette encyclique, le Pape François affirme que l’écologie est une question sociale et que la protection de l’environnement est une responsabilité partagée par tous.

Le Pape François souligne également l’intime relation entre les pauvres et la fragilité de la planète. Les populations les plus pauvres sont souvent les premières à subir les conséquences des changements climatiques et de la dégradation de l’environnement.

Le Pape François conclut son encyclique en affirmant que tout est lié dans le monde. Il appelle à un changement de paradigme, qui passe par une transformation de nos modes de vie et de production.

Une solution pour mettre fin au périple écologique est l’éducation. L’éducation permet de sensibiliser les populations aux enjeux écologiques et de les amener à adopter des comportements plus durables.

La phrase de José Pedro Varela, homme politique uruguayen du XIXe siècle, est d’ailleurs très pertinente dans ce contexte : l’éducation est essentielle pour lutter contre l’ignorance et la pauvreté, qui sont deux facteurs qui contribuent au périple écologique.

Voici quelques pistes pour mettre en œuvre cette solution :

Développer l’éducation à l’environnement* dans les écoles et les universités.
Sensibiliser les populations aux enjeux écologiques par le biais des médias et des campagnes de communication.
Promouvoir les modes de vie durables, notamment à travers l’éducation à la consommation responsable.

L’éducation est un investissement à long terme, mais elle est essentielle pour construire un avenir plus durable pour tous.

Docteur Issa Isaac SISSOKHO

et Cake