Dakar, les sinistrés climatiques
Dakar et ses profonds stigmates désurbanisants
La chronique déjantée de Gorguez
Dakar, jusqu’aux confins de sa banlieue surpeuplée, porte encore de profonds stigmates décisivement désurbanisants laissés par une interminable déferlante de sinistrés
climatiques depuis lors sédentarisés, sous le
diktat d’un implacable cycle de sécheresse durant toute la décennie 1970.
Il nous a pourtant quitté à la faveur d’une pluviométrie ayant repris ses droits saisonniers !
Sans une politique hardie d’inversion de cette tendance migratoire, certainement conjoncturelle, qui aurait dû constituer une priorité absolue de nos gouvernants successifs depuis Abdou Diouf pour anticiper sur une répartition géographique du croît démographique à l’échelle de nouveaux pôles de peuplement et de développement socio-économique !
C’est de là, selon notre lecture, que découle l’irréversible corruptibilité avancée des cadres de vie devenus aujourd’hui des cocktail explosifs d’une promiscuité co-habitationnelle dont les lignes de démarcation sont uniquement du domaine de l’imaginaire entre zones d’établissements humains d’activités de production artisanale, industrielle à hauts risques ambiants de santé publique !
Ce n’est donc pas sorcier, au regard de tous les maux d’ordre éco-environnemental, sociétal et autres qui planent sur Dakar et banlieue, de leur trouver un dénominateur commun ! Qui n’est rien d’autre que la résultante d’un surplus démographique largement en inadéquation avec le foncièrement disponible. Au grand mépris des lois et droits de dame Nature se révélant par ses caprices ravageurs aussitôt oubliés hivernage après hivernage !
Le malaise urbanistique de Dakar de plus en plus privée d’aération maritime, sans poumons verts de surcroît faute d’aménagements de grands parcs récréatifs stratégiques, est chaque jour mesurable à l’aune de sa “carcellisation anarchitecturalement… rebeussissante” de ses cadres de vie devenus des prisons à ciel de moins en moins ouverts !
Gorguez
gorguezdiop55@gmail.com