GMT Pile à l'heure

La Ligne du Devoir

Cour de santé: Diouf Sarr va en justice pour siffler la fin de la récréation P. MBODJE

Le premier de la classe 2020 est devenu le dernier, au point de susciter la suspicion après les félicitations de ses pairs : dr Seydi par-ci, médecin Sarr accusateur de malversations par-là, matériel prétendument détourné, des populations qui tombent à bras raccourcis sur Abdoulaye Diouf Sarr hier adulé et aujourd’hui accusé de tous les péchés d’Israël.

Et encore : l’équipe est incapable de communiquer, ce qui laisse sous-entendre que le camp d’en face composé de communicateurs hors pair et autres hommes de l’art aurait raison : le Dr Ahmat Diouf a eu une piètre prestation lundi 02 août dernier au journal de 20h de la RTS ; le directeur des infrastructures hospitalières et des équipements du ministère de la Santé et de l’Action sociale -MSAS dit : « Il n’y a pas de manque d’oxygène. Il y a insuffisance parce que la demande est forte ». Avec les yeux qui démentent la bouche. La militarisation de la fourniture d’oxygène, annoncée le lendemain, veut littéralement nationaliser un produit et sa distribution, objet de toutes les spéculations, des 50.000 francs /jour exigés par malade à Cambérène, à la vente en réseaux à partir de Castors, vers la Cité des Eaux.

La désindustrialisation a mis fin aux activités de la société de production de vaccins connue naguère vers Roukhou Djinné, aux environs de Pétersen, et à Air Liquide, toujours dans la zone ; l’incurie politique n’a pas favorisé une discrimination positive en faveur des Polytechniciens sénégalais qui avaient fait preuve de patriotisme en se lançant dans la fabrication et la mise à contribution d’objets du cru.

La seconde tournée économique du président Macky Sall a eu lieu du 12 au 19 juin.

La veille, l’Institut Pasteur de Dakar annonçait l’existence d’une multinationale des variants Covid avec la balade du nigérian, du sud-africain, de l’anglais et de l’indien et

10 autres lignées ont également été identifiées.

Le rapport du 17 juin précisait que “Dans le cadre de la surveillance des variants de la Covid-19, l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a réalisé un échantillonnage sur les voyageurs sortant, pour la période allant d’avril à mai 2021. Sur un total de 275 échantillons analysés, le variant nigérian a été trouvé dans la majorité des prélèvements (96 cas, soit 35 %) suivi du variant britannique (variant Alpha) avec 63 cas (23 %). Un nouveau cas de variant sud-africain (variant Beta) a été détecté. Les analyses ont aussi permis d’identifier le variant indien (variant Delta) chez deux cas de voyageurs étrangers“, a déclaré l’administrateur général de l’IPD, à travers un communiqué.

Le Sénégal avait procédé en avril à un allègement de l’état d’urgence sanitaire au vu de la forte baisse des cas constatés entre avril et novembre, avant la hausse décembre 2020 et mars.

C’est malheureusement le délai d’incubation au-delà duquel Delta a fait les ravages que l’on sait après le rapport de l’Ipd et le développement fulgurant d’un variant qui a mis le monde à ses pieds.

Le docteur Amadou Alpha Sall avertit que dix “(10) autres lignées du virus ont été identifiées pendant cette période chez cette cible.”