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Commerçants et lieux publics: Pourquoi les marchants ambulants ne déguerpissent-ils jamais à temps ? Par Sadany SOW

Ça a  toujours été conflictuel, la relation entre les forces de l’ordre et les marchants ambulants. Reste à savoir pourquoi.

L’inconvénient qui découle de l’occupation des espaces publics n’est souvent jamais débattu. Accident, vol, bousculade, dépassement de l’arrêt de descente… Tous ces événements sont susceptibles de se produire si des vendeurs envahissent ces places publiques. C’est un phénomène très récurrent dans les pays sous-développés.

Au Sénégal, cette situation est loin d’être éradiquée. Si ce n’est pas au marché Sandaga, Liberté 6, c’est au marché Dior des Parcelles assainies qu’il y aura affrontement entre policiers et marchants ambulants.

Ce type de conflit est souvent occasionné par l’usage de l’espace public, considéré par ces travailleurs comme un droit.

Le déguerpissement du dimanche dernier au rond-point Case ba des Parcelles assainies a présenté une légère différence. Cette fois-ci, il n’y avait pas eu d’affrontement mais toutes les occupations anarchiques trouvées sur la voie ont été embarquées à bord d’une camionnette. Motif ? Pour faciliter l’itinéraire au Bus, Rapide, Transit (BRT), qui a pour but d’améliorer la mobilité urbaine entre Dakar et Guediawaye.

Le BRT restructure le réseau des transports en commun dans son ensemble, et constitue une réelle opportunité de transformation qualitative de la physionomie de Dakar, de remodeler les espaces publics aux standards internationaux.

Le marchant ambulant travaille principalement sur les marchés, les foires, mais aussi à l’occasion de manifestations culturelles. Il est en déplacement constant, c’est-à-dire il change de lieu de travail tous les jours. Cette définition n’est pas chaque jour  valable au Sénégal. Les marchants ambulants, se considèrent comme les rois du piéton. Pourquoi?

 

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