8 mars à Louga : Au féminin
8 mars à Louga
PluriElles
En plus d’une première dame patronne du Comité régional de Développement (Crd), la gente féminine trône à la préfecture voisine, au commissariat de police, à l’élevage…
La touche féminine a apporté un teint, une couleur, un style et une méthode poétique et culturel dans le Conseil régional de Développement et le Conseil départemental de Développement pilotés tous les deux par des femmes.
Une particularité de la 8ème région qui a une dame préfète promue gouverneur, des chefs de service du comité départemental de développement également élégantes dans le port comme dans le langage ; leurs tenues officielles respectent la sacralité du commandement territorial. Qui se conjugue au féminin depuis 2023. Elles dirigent toutes les réunions avec toute la solennité qui s’attache à leur fonction.
Le Ndiambour traditionnel et administratif rend les hommages et les honneurs à la femme à travers des responsabilités multidimensionnelles dans la société. Comme la Principale du Centre d’Enseignement moyen technique, les déclarantes responsables des internats mixtes franco-arabes de référence et de célèbres maîtresses de daaras coraniques.
Plusieurs femmes lougatoises excellent dans des reconversions de transformations de produits agricoles, horticoles, halieutiques, capacités, encadrées financées par des institutions financières locales ; les deux Chambres de commerce et d’industrie et des métiers appuient les teinturières, les couturières et les orfèvres de la bijouterie du village artisanal.
L’accès à la terre des cultivatrices est facilité par les Comités locaux de Développement des sous-préfectures des quatre départements et des nouvelles mairies rurales de Louga, de Linguère et de Kébémer. Les femmes mères de famille vivant avec des handicaps bénéficient d’un traitement de haute facture.
Mamadou Mansour DIENE