Poésie : La Muse Du 21 Mars
Poésie : La Muse Du 21 Mars
Le 21 mars de chaque année est célébrée la Journée mondiale de la poésie ; c’est aussi le « Printemps des Poètes » à Saint-Germain-des-Prés, Paris, d’où Vovo Bombyx trouvait sa muse en 2009.
Les champs poétiques
Les champs poétiques sont des champs magnétiques, la thèse circule depuis quelques « mois » : le chant du poète dérive d’un potentiel…
Nul ne sait vraiment d’où provient la vibration captée par le poète : il y a, sous chaque mot écrit, une onde « lumineuse » associée…
« Le poète travaille» quand il est plongé dans le sommeil, disait André Breton, citant un autre poète (Saint-Pol Roux ?) qui posait cet écriteau (tout est écrit ?) sur sa porte lorsque la nuit tombait enfin dans sa ville ou dans son village (virage ?)
« To sing or not to sing… », les chants des poètes dérivent de plusieurs potentiels (champs poétiques ?) ou même parfois d’un arc-en-ciel ; arc électrique ou arts électriques ? Il y a de l’électricité dans l’air, c’est le « printemps des poètes » à Saint-Germain-des-Prés (Paris de la France ?)
Non, l’ère des poètes n’est pas révolue, elle est revenue car un poète remplace toujours un autre poète ; le dernier souffle du poète est capté – deuxième thèse poétique- par un autre poète, quelle que soit la couleur de la vibration…
Le poète est d’abord celui qui vibre à l’infini des « Chants de Maldoror » ( Isidore Ducasse, Comte De Lautréamont)
Les mots ont deux ailes : une aile gauche et une aile droite; chaque “« elle » est une muse « divine » ou divinatoire, c’est selon, Salomon…
L’inspiration poétique est un souffle pur ; elle est transmise d’un cœur à l’autre sous l’œil du dernier témoin ; le relais poétique existe et les poètes se déplacent à « quatre mains » à la recherche de la dernière trace laissée par la lumière obscure des liens diluviens (d’où viens-tu ?) de la pensée nocturne…
La ligne équipotentielle est la ligne de départ du poète vers un autre poète : l’émotion est chargée positivement dans le domaine ouvert de la poésie (géodésie ?)
Quelle valeur le poète donne-t-il aux mots : valeur or ou valeur refuge ?
Chaque printemps devrait avoir son poète, chaque continent doit avoir son guide ; le chemin de la poésie est semé d’étoiles de terre, de terres rares, la terreur a disparu de la terre…
Une fraternité sans fil (téléphone sans fil ?) unit les poètes ; le mot « fraternel » du poète succède au mot paternel ou maternel, au mot familial, une seule et même « phratrie », une seule et même famille…
Le lieu poétique est un jeu solitaire mais le « Je » reste solidaire de la terre qui ressemble à une autre terre : la terre des poètes ?
Un « mot » en avance – belle avance – la « poésie sera en avant, elle ne rythmera plus l’action », disait Arthur Rimbaud avant son départ pour Zanzibar…
Le « BAR de l’écriture » ou le « BAR du téléphone » ?
La poésie est une onde magique (cinéma magique ?)…
Vovo Bombyx
Paris, le 03/04/2009
Ps : le poète Arthur Rimbaud n’est finalement jamais arrivé à Zanzibar…