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Panel politique éthique et morale: Penc Sopi xalaat ak doxalin De notre correspondant en France, Tidiane SÈNE, Toulouse

Constatant la démarche aphone sur le retour de Karim Meïssa Wade et déplorant en même temps l’apathie d’un PDS dispersé et hésitant devant un refus systématique de prendre des décisions depuis fort longtemps au niveau du sommet du parti et d’une base non renouvelée depuis des années, le “Panel politique éthique et morale” (Pencu Sopi Xalat Ak Doxaline) créé depuis trois (3) ans et dirigé par le frère Bokar Niang secrétaire national adjoint à la sécurité accompagné de militants et responsables du parti démocratique sénégalais, vient à son heure.

De braves militants des années de braise, responsables, « karimistes » au niveau national et des sympathisants regroupés autour d’une plateforme politique s’évertuent à redynamiser le parti et à lui redonner vie contre un mal entretenu depuis des années consistant à tout faire pour que le parti d’Abdoulaye Wade disparaisse ou se décrédibilise à jamais sur le plan politique national. Le PDS est une âme qui vit en chacun des militants et militantes, soucieux d’un Sopi trahi et infiltré comme toujours par un adversaire qui a déposé ses baluchons au cœur même du parti jusque dans la famille même du leader.

Last but not least, les militants ne savent plus à quel saint se vouer car un calme plat règne sur un PDS qui semble ne plus vouloir faire un effort pour s’opposer, créant énormément de soupçons sur sa trajectoire.

Silence inexpliqué

C’est dans ce cas précis que des vaillants « sopistes », dans le seul souci de l’unisson des cœurs et des esprits, ont décidé de réagir contre un silence que nulle part ailleurs le PDS n’a essayé d’expliquer.

Des vertueux ont pensé devoir se regrouper autour d’un Panel politique de rassemblement pour apporter leur pierre à l’édification d’un parti devenu méconnaissable face à la défiance des transfuges et du pouvoir de Macky Sall qui a juré devant le monde entier de le réduire à sa plus simple expression.

Ces braves militants et résistants œuvrent ainsi pour donner plus de chance au parti libéral d’Abdoulaye Wade, en le rendant plus attractif par le biais de suggestions et correctifs nécessaires à même de mieux l’organiser.

Mais ce travail fait dans les règles de l’art de la démocratie interne et de déontologie, pour le renforcement du parti démocratique sénégalais, n’a pas eu l’heur de plaire à quelques responsables encagoulés dans la direction du parti.

Au même moment, d’autres pleutres à côté de responsables hésitants se tripotent les méninges pour une utopie de retrouvailles entre libéraux comme jadis cela a été préconisé par Wade, sauf que déclenché cette fois ci par Macky Sall à sa manière.

Or, des retrouvailles préconisées par l’APR n’ont pas de sens pour un parti d’opposition comme le PDS qui a vu son candidat aux élections présidentielles de 2019 exilé et mis hors course de ces élections sans coup férir.

C’est pourquoi bon nombre de militants du Parti démocratique sénégalais constatent amèrement que le PDS a perdu son vrai visage d’antan, même si trois (3) ans auparavant, le Secrétaire général national dudit parti avait, selon une correspondance adressée à Bocar Niang, décidé de surseoir au « Ndioukeul ». Les organisateurs ont compris et retenu que ce refus n’était pas éternel mais prescrit juste épargner la permanence Omar L’amine Badji de différents entre groupes de rivalités.

Or, entre mots d’ordre du parti, défiance et intérêts crypto-personnels, se profilent des appétits inavoués. Le PDS s’engouffre dans la métastase d’une aventure aveugle, où assoiffés de pouvoir et traîtres cherchent une issue pour des intérêts personnels, au détriment de l’avenir du Parti.

Le sursaut que constitue ce « Panel politique Éthique politique et morale» ou « Penc Sopi Xalat ak doxaline » fait son bonhomme de chemin avec des centaines d’adhérents voir edes milliers de sympathisants venus des profondeurs du Sénégal et ayant comme ambition de faire renaître le PDS d’une léthargie longtemps couvée avec des équipes déboussolées et en quête de repères alors que le candidat du PDS est toujours mis hors de toutes courses vers le suffrage universel.

Le panel de Bocar Niang, lui-même secrétaire national adjoint chargé de la sécurité du parti, réclame plus de clarté quant au combat pour le retour de Karim Meïssa Wade au bercail, en mettant en œuvre des procédures et mécanismes politiques pouvant mener la bataille à l’assaut du pouvoir de BBY pour faire revenir de gré ou de force le candidat du PDS aux élections de Février 2024.

Ne croyant pas au saupoudrage du parti au pouvoir encore moins au discours loufoque de transfuges appuyés par des membres encagoulés au sein des plus hautes instances du parti, le PDS opte pour la révision sans condition du procès de son candidat comme préconisé par les instances des Droits de l’homme des Nations-Unies, de l’Union africaine et du Tribunal de première Instance de Paris.

Ce 19 Mars, date anniversaire d’Abdoulaye Wade, verra se tenir le « Ndioukeul » tant attendu à l’immeuble Monteiro avenue Cheikh Anta Diop en face de la police du 4eme arrondissement sur les thèmes suivants :

  1. Abdoulaye Wade et la longue marche du PDS
  2. Le retour du candidat du peuple, Karim Meissa Wade.