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Mbougar Sarr prix Goncourt Ababacar Sadikhe DIAGNE

Je ne souhaite pas être une voix discordante dans le concert des louanges et félicitations à l’endroit du récent lauréat du prix Goncourt, notre jeune compatriote Mohamed Mbougar Sarr.

Toutefois, certains extraits d’une de ses interviews m’avaient alerté quant à la convergence des valeurs religieuses et morales de cet écrivain et les nôtres comme communauté africaine, croyante et sociale.


Je me suis toujours méfié des dithyrambes ou des diatribes sur les auteurs africains venant des communiquants français. Je mettrai en parallèle l’enthousiasme sur ce roman et le rejet ou le mépris qui ont accueilli l’immense ouvrage du regretté professeur Cheikh Anta Diop : Nations nègres et culture.

La trajectoire française en matière de religion, de famille et de culture n’est pas la nôtre, nous Sénégalais de la tradition. D’immenses efforts sont déployés par des groupes plus ou moins occultes et, il faut le regretter, avec des soutiens locaux parfois, pour nous imposer un Code de la vie qui saperait les bases de notre société et nierait les raisons de notre existence, fugace, sur cette Terre où nous ne faisons que passer.

Le plus important pour nous, et comme nous le demandons au moins dix-sept fois par jour, est qu’Allah SHWT nous guide sur le droit chemin.

Qu’on nous comprenne bien : il n’y a aucune prétention de notre part d’imposer nos croyances et valeurs à quiconque.

En revanche demandons qu’on nous laisse nos options de vie notamment quant à la religion et la famille.

https://www.madmoizelle.com/on-a-lu-le-goncourt-2021-de-mohamed-mbougar-sarr-et-on-se-sent-depouillee-1212763