Mamadou Niang-La philosophie des Sports

Mamadou Niang

Le sportif philosophe

Il a été de tous les sports, des Navétanes à la Coupe du Monde (Corée-Japon) à la Coupe d’Afrique (Bamako 2002). Comme pratiquant ou comme observateur averti, ce qui expliquait le choix porté en lui pour ces grandes assises du Sports ; il a manipulé toutes les balles, tous les ballons, les a tâtés, pesés, soupesés, jonglés, les a déroulés sur la pelouse, le gazon, le sol deck et dior.

Le sport qu’il portait en bandoulière l’avait aussi conduit à sa philosophie de l’ouverture, de la tolérance, de la simplicité. À la recherche de l’humain dans son naturel physique, culturel, social. Car c’est aussi cela, Mamadou Niang, c’est aussi cela, le sport. Au présent, éternel présent.
Pan-africaniste sans frontière, Mamadou Niang était aussi au service de toutes les rédactions du continent où il a brillé par sa compétence et son sens de la pédagogie. Il sera ainsi tour à tour rédacteur, consultant, assistant technique plus pour la profession que pour la pratique.
Pénible alors de lire une oraison presque anonyme : « Si vous le connaissez, il s’appelle ». Tellement qu’il a choisi une bonne date pour le coup de sifflet final : un 4 avril, en terre ivoirienne, lui l’Afrique en sport. Mamadou Niang, « Niang Sports », a été inhumé le 13 avril dernier au cimetière de Pikine.