Louga : Culture et agriculture, emblèmes et totems

Louga

L’hivernage sauvé,                       le Ndiambour se poétise

Après les pluies et le soleil bien répartis dans le temps, la capitale de la 8ème région renoue avec ses spécificités artistiques, ses statues, ses emblèmes et ses totems.

MMDIÈNE

Les suppositions sont justes et une immense euphorie émane des hommes de la terre avec les certitudes d’une saison hivernale sauvée. Évanoui, le traumatisme des semences détériorées, du manque d’engrais, d’urée et d’intrants agricoles. Pour tout dire, un miracle divin et Louga respire mieux avec ces activités orageuses d’une matinée du lundi, les vapeurs et les effluves caractéristiques d’un temps pluvieux. Le Cercle de la Jeunesse de Louga, sous la baguette de l’intarissable Mademba Diop, savait accompagner le cycle végétatif tout au long de son évolution.
Les récoltes de 2024 seront sauvées avec des alternances pluvieuses et ensoleillées et les acteurs culturels du Ndiambour traditionnel sont en train de poétiser chants, danses, contes populaires, légendes et anecdotes après la reprise des activités pluviométriques. Le secrétaire général du Conseil départemental, lui-même écrivain, homme de lettres, pédagogue, membre de l’association des producteurs littéraires, a retrouvé sa verve de circonstance après les moments de grisaille suivie du beau temps, faisant prévaloir un lien fort entre Mademba Diop et Yéri Bâ, tous deux chantres du théâtre et de la culture,.. la culture agricole sauvée.
Le ciel a ouvert ses vannes, généreusement ; de l’eau est tombée sur un rythme soutenu, apportant la fraîcheur et la flotte de l’espoir des paysans. Qui s’quiétaient après une longue pause.
Les techniciens de la direction régionale de l’agriculture et les cultivateurs du Ndiambour des profondeurs pronostiquent “la reprise d’un cycle végétatif normal et des prévisions de bonnes récoltes sauvées”.

Il a plu tout un week-end, du vendredi au dimanche avec une mi-temps observée ce lundi et une reprise mardi à partir de 7h régule “une bonne répartition dans le temps et dans l’espace“. Un autre commentaire des spécialistes qui souhaitent “la venue d’un soleil salvateur”. Les imams des mosquées exigent des formules de prières spéciales, les travaux champêtres ont repris. Seule fausse note : les accidents mortels douloureusement vécus à Ndande et à Kébémer, motivant les déplacements des

À Ndande, non loin de Louga, là où la gare désaffectée ne regarde plus passer les trains, le puits de Kalom Fall reste aujourd’hui une curiosité pour le voyageur. Ce grand trou vertical de 34 mètres de profondeur et 11 mètres de diamètre date du XIIIe ou XIVe siècle et n’a pas encore dévoilé tous ses mystères.

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ministres de la Famille et de la Solidarité et des Transports accompagnés par le gouverneur, le préfet, le coordinateur de départemental de Pastef.
Alors, Mademba Diop et Yéri Bâ ?
Ces deux noms se sont retrouvés associés dans l’esprit de personnages légendaires, sachant tout immortaliser par le verbe et le gestuel. Justement, la fin de 2023 et le premier semestre de 2024 sont rythmés, ponctués de 5 festivals à connotation culturelle ; le secrétaire général de l’institution départementale était l’invité de marque du président d’honneur de ces belles expressions de l’exception Lougatoise. Avec des chevaux danseurs devenus des emblèmes évocateurs. Des totems, des statues protectrices à ne pas profaner ou blasphémer selon une croyance ancrée.

Mamadou Mansour DIÈNE