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Léopold Sédar Senghor: Le poète sans masque… Par Vovo Bombyx

« Saint-John Perse sans masque… » est le titre d’un ouvrage publié, au mois d’août 2006, dans la collection « La Licorne », sous la direction de Gardes Tamine Joëlle.
Je crois avoir posé cet après-midi du samedi 5 mars 2022 vers 15h30, un acte « poético-surréaliste »…
Cet acte, à vrai dire sans portée poétique aucune, est un acte double : senghorien et persien…
Au moment de poser cet acte doublement symbolique, j’ai regardé en direction de la rue Saint-John Perse mais surtout en direction du musée Léopold Sédar Senghor, autrefois appelé « Les dents de la mer »…
L’acte posé était simple, à première vue…
Vue sur mer ou vue sur le continent ?
J’ai ôté au poète Léopold Sédar Senghor, en me servant de ma main droite, le « masque bleu » qu’une autre main, un autre matin, avait posé (à quelles fins ?) sur son visage. Léopold Sédar Senghor : le poète sans masque…

Celui ou celle qui, l’autre matin, avait posé le masque, connaissait-il l’ouvrage cité ?
« Saint-John Perse, sans masque »…
Je nourris des doutes à ce sujet, des doutes légitimes mais je peux me tromper…
Curieusement, cette histoire du poète et du masque, histoire qui nous conduit à la fois sur les pas de Saint-John Perse et sur ceux de Léopold Sédar Senghor, nous place véritablement dans la poésie de la mer et de la lumière…
Rappelons-nous des mots du poète Léopold Sédar Senghor évoquant la poésie de Saint- John Perse : « Je fus ébloui comme Paul sur le chemin de Damas… »
J’ai écrit un jour : « Les masques tombent toujours près de la mer… »
Deux masques sont tombés près de la mer : le masque du poète Saint-John Perse et le masque du poète Léopold Sédar Senghor…
Bas les masques…
Je portais cet après-midi-là, au moment de poser mon acte poético-surréaliste, un masque de couleur noire, j’étais tout de noir vêtu et je tournais le dos à la mer…
Les poètes de la mer et des eaux ont parlé… qui ne regardait pas la mer…