J’ai parlé à Zarathoustra…
J’ai parlé à
Zarathoustra…
Parler à Zarathoustra signifie pour l’initié parler à soi-même : l’interrogation à la première personne du singulier est un acte singulier et une forme supérieure du savoir, la porte se ferme avant d’avoir été ouverte…
Plusieurs siècles me séparent de la pensée de cette époque mais chaque idée posée sur le sol résonne dans ma mémoire : une grande aventure commence sur le terrain de la philosophie…
Je reste encore dans l’ignorance de cette œuvre philosophique majeure mais mon but est simple : interroger un savoir à travers des vibrations reçues au lever du jour…
Remuer la pensée du sage passe par un exercice musculaire : inspirer et expirer, les deux principes physiques qui conduisent à un seul acte, la respiration…
Inspirer consiste essentiellement à ” charger ses poumons d’air’’ : la vibration en circulation à un moment donné et dans un espace précis est captée et transmise vers un autre organe.
Personne ne s’est encore interrogé sur l’état dans lequel se trouve le récepteur au long de la chaîne de transmission : le dernier organe est le poumon…
Cette analyse doit être produite car elle seule peut conduire au décryptage correct de la vibration reçue : Zarathoustra, et tous les autres avant et après lui, ont émis des vibrations en s’adressant d’abord à eux-mêmes.
Expirer conduit à libérer une nouvelle vibration : quelle transformation subit la vibration originelle ?
Des vibrations, de toute nature, traversent ma pensée : l’élément matériel rencontre l’élément immatériel et de ce point de vue je reçois –un état de conscience préalable est nécessaire-la vibration ” laissée dans l’air’’ par Zarathoustra, il y a quelques siècles…
La vibration devient historique mais il faut savoir la reconnaître parmi les autres vibrations qui circulent ou qui voyagent : une dose minimale de résonance est, dans ces conditions, nécessaire et suffisante, il faut ” entrer en résonance’’…
Les vibrations émises en un lieu se déplacent vers le lieu où elles vont être captées : il y a une géographie des vibrations qui débouche souvent sur une composition des vibrations de même nature : la pensée oscille et les oscillations peuvent être mesurées…
Ma pensée ‘’parisienne’’ reçoit ce jour la vibration laissée intacte quelque part sur terre par Zarathoustra : c’est ma définition du ‘’transfert philosophique’’ à travers les siècles, les barrières du temps sont ainsi franchies, le message est délivré !
J’ai parlé à Zarathoustra…
Vovo Bombyx
Paris le 22/08/08