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Invasion de l’Ukraine: Kiev n’est pas tombée P. MBODJE

L’assaut n’aurait pas conforté la thèse sur la protection des populations

La résistance autour de la capitale de l’Ukraine délimitera la force des blocs internes et occidental contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie ; elle a poussé Moscou à ouvrir les négociations au cinquième jour de l’invasion de l’Ukraine : Poutine qui se présente comme défenseur des populations ne saurait assumer un assaut qui aurait plus de conséquences civiles que militaires.

Les groupuscules de solidarité qui se manifestent çà et là, jusqu’à Moscou même, refusent le retour du grand Ours soviétique devant l’aigle américain : le monde manichéen qui a servi aux deux blocs n’est plus de mise aujourd’hui.

Dans sa paranoïa, Poutine a développé un argument irrecevable pour justifier son entrée en guerre contre l’Ukraine, le 24 février dernier. S’il a avancé un certain eugénisme pour justifier l’agression du 24 février, le président russe a oublié deux donnes fondamentales qui peuvent expliquer son entrée en guerre, lui qui a voulu se positionner comme stabilisateur d’un monde trouble subissant le dictat des Occidentaux ; de l’Afrique au Proche Orient, le dernier tsar a démontré son souci d’un monde plus juste, plus solidaire, plus socialiste.

Si Le Devoir a abordé l’un des points, économique, le North Stream, avec l’invasion russe de l’Ukraine, un point de droit semble flotter : l’accord sur la sécurité signé en 1999 à Istanbul dans le cadre de l’Osce et réaffirmé à Astana en 2010 établit le principe qu’un pays peut adhérer à une organisation militaire de son choix à la condition que cette adhésion ne soit pas une menace pour les pays voisins ; l’Otan et les États-Unis n’ont pas semblé avoir donné toutes les garanties souhaitées par la Russie en décembre dernier. Et le pont aérien au secours de l’Ukraine ont semblé cautère sur une jambe de bois.

Le Sénégal sur son 32

De sources diplomatiques généralement bien informées, l’ambassade du Sénégal en Pologne gère bien la situation avec la cellule de crise et de veille. À ce jour (Premier mars) 32 Sénégalais ont franchi la frontière polonaise et sont pris en charge pour leur hébergement et assistance. « Nous sommes en contact avec les autorités polonaises bien gérer la situation », précise notre source.